25 ans après, l'acteur anglais a encore du mal à accepter la naïveté de son personnage, William Thacker.
Cela restera certainement son chef d'œuvre absolu. Son rôle le plus marquant. Celui qui sera gravé dans les annales du 7e art quand on se demandera dans un siècle : c'était quoi Hugh Grant ? Coup de foudre à Notting Hill a défini pour toujours le style Grant, et pourtant, l'acteur anglais a beaucoup de mal à l'accepter.
Alors qu'il vient d'avoir 64 ans, l'acteur anglais avoue dans une interview donnée à Vanity Fair (voir ci-dessous) : "Chaque fois que je zappe chez moi devant la télé, après avoir bu quelques verres, et que je tombe sur ce film, je me dis : Mais pourquoi mon personnage n’a-t-il pas de couilles ?"
L'acteur anglais va plus loin dans son analyse de William Thacker - le gentil libraire qui craque pour la star hollywoodienne Anna Scott (Julia Roberts) - et raconte cette scène "où elle est chez moi et les paparazzis viennent sonner à la porte d’entrée. Là, il la laisse passer devant lui, ouvrir la porte et partir comme ça. C’est horrible comme séquence".
A ce moment du film, William et Anna ont une histoire dissolue. Depuis qu’ils se sont séparés six mois plus tôt, Thacker se languit de son actrice en se demandant ce qu’il aurait pu faire pour la garder dans sa vie. Puis elle réapparaît soudain. Et il la laisse repartir ainsi.
"Je n’ai jamais eu de petite amie, ni même d'épouse, qui ne m’ait jamais demandé : Mais pourquoi diable William ne l'a-t-il pas stoppé à ce moment-là ? Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ? Et je n’ai pas vraiment de réponse à cette question... C’est juste comme ça que c’est écrit. Je crois que ce type est vraiment minable."
Un constat provocateur, qui risque de ne pas vraiment faire l'unanimité chez les millions de fans de Coup de foudre à Notting Hill.
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