Maman, j'ai encore raté l'avion : L'idée centrale de ce film, c'est de faire pareil en mieux [critique]
20th Century Fox

Noël approche. C'est l'heure pour la comédie culte de Chris Columbus de revenir sur TF1.

En cette saison des fêtes de fin d'année, la rediffusion traditionnelle des Maman, j’ai raté l’avion et ses suites est au rendez-vous, le mardi soir, sur TF1. A sa sortie, en 1992, Première avait bien aimé Maman, j’ai encore raté l’avion, un épisode où Kevin (Macaulay Culkin) se perd cette fois dans New York. Il y retrouve par hasard les cambrioleurs qui avaient tenté de voler les objets de valeurs de sa maison dans le premier opus, toujours joués par Daniel Stern et Joe Pesci, qui vont encore subir les pièges cruels du petit garçon. Pour le plus grand plaisir des spectateurs, écrivait François Forestier dans sa critique. Une drôle d'analyse du film, remplie de notes d'intentions du réalisateur Chris Columbus, et surtout des avis de ses deux propres enfants.

L'interview géniale de Macaulay Culkin, 10 ans, pour Maman j'ai raté l'avion

Revenant d'abord sur le succès fou du premier épisode, il expliquait ensuite avoir été un peu lassé personnellement par cette suite trop proche de la construction du premier volet, mais il reconnaissait aussi plusieurs qualités au film, et assurait que les plus jeunes allaient l'adorer.

"Mes deux fils l'ont vu vingt fois. Je me demande ce qu'ils font, en dehors de ça ? Ils vont peut-être à l'école, qui sait ? (...) Maman j'ai encore raté l'avion reprend donc les mêmes ingrédients, avec vingt minutes de plus, ce qui n'est pas forcément une bonne idée (mais mes deux fils trouvent que c'est un film gé-nial, donc je ne vais pas chipoter. Ils ont six et neuf ans. Ils ont forcément raison.) (...) L'idée centrale de ce film, c'est de faire pareil en mieux. L'ennui, c'est que c'est quand même pareil. La famille aime son fils. La famille perd son fils. La famille retrouve son fils : c'est un peu ça le schéma. Avec plus d'argent. Les adultes auront l'impression de déjà-vu. Ils ne s'en plaindront pas, puisque les gosses, eux, seront ravis. (...) Il y a même un nouveau personnage attachant : une vieille dame qui nourrit les pigeons à Central Park, muette, que Kevin va rencontrer et qui sera la dernière personne qu'il tiendra à revoir avant de repartir pour de nouvelles aventures. De plus -un bonus pour les adultes, quand même - les cascades, qui étaient l'un des éléments forts de la première version, sont ici légion, en mieux. Bandits tombant du troisième étage, à travers un échafaudage énorme et s'écrasant sur cinquante boîtes de vernis... Pas mal, non ? "C'est un genre de comédie, très physique, résume Chris Columbus, basé en partie sur les vieux films des Keystone Kops et sur les Marx Brothers, que j'admire énormément. Avec un zeste de cartoons Warner Bros. C'est comme si l'on avait lâché Bib-Bip et Vil Coyote dans notre film. Les méchants seront battus, mais personne n'est tué. Plus on leur tape sur la tête, plus ils deviennent stupides, et plus c'est drôle.'"


La vraie histoire du faux film de Maman, j’ai raté l’avion