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Bien qu’il clame son innocence, Ig Perrish est soupçonné par tout son entourage du meurtre de sa petite amie. Il se réveille un matin, avec une paire de cornes sur le front. Dans le même temps, il se découvre des pouvoirs inconnus. Pour son sixième long métrage, Alexandre Aja a adapté une fiction dont les racines fantastiques paraîtront familières – et pour cause, l’auteur étant le fils de Stephen King. Comme son illustre père, il a une façon de pousser à l’extrême certaines hypothèses, parfois jusqu’à la limite du crédible. Ici, la pression exercée sur le personnage principal, y compris par sa famille, sert à justifier l’énergie avec laquelle, seul contre tous, il va se démener pour révéler la vérité. Aja le traite dans une variété de registres, qui vont du thriller à la satire et jusqu’à la comédie sentimentale nostalgique, en hommage à "Stand by me". Ce mélange est intéressant mais encore mal dosé, certaines touches exagérément comiques venant parfois neutraliser les intentions dramatiques d’une même scène. On a beau arguer qu’il vaut mieux pécher par excès que par défaut, comme c’est le cas ici, le mieux est quand même l’ennemi du bien.
Toutes les critiques de Horns
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Alors qu’Aja nous promène sur la fragile frontière qui sépare le réel du surnaturel, il rompt le charme avec une dernière partie trop grand-guignolesque qui vient écorner son film de genre, par ailleurs, diaboliquement réussi.
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Une adaptation intéressante mais inégale (le combat final pénible) d'un livre du fils de Stephen King.
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(...) malgré un récit qui bafouille parfois, et tire en longueur, le film surprend, amuse et laissera le spectateur avec un sentiment plaisant de jamais-vu.
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La première partie, dans laquelle le héros se confronte à la faune locale -- piliers de bar, journalistes, jusqu'à sa mère qui aimerait bien le voir traîner ses guêtres loin d'elle -- est diaboliquement drôle. Dommage qu'ensuite le scénario délaisse la comédie noire pour le drame, à la faveur de flash-back longuets, vers un dénouement prévisible.
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Alexandre Aja réussit à créer un climat où se marie réalisme et ambiance de conte de fées. Mais "Horns" se dilue dans un scénario trop sage.
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En adaptant le livre de Joe Hill, Alexandre Aja s'emmêle les pinceaux, parfois jusqu'au grotesque.
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Bien qu’inégale au niveau du ton et parfois déroutante, cette fable satanique vaut pour son climat surnaturel et son humour noir.
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De ce concept surprenant et séduisant, Alexandre Aja tente de faire un conte gothique, et n'aboutit qu'à un thriller assez basique dont on regrette le manque d'originalité, de poésie et de piquant.
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Tour à tour fable gothique, teen-movie romantique, satire de l'Amérique et thriller surnaturel, "Horns" échoue sur tous les tableaux. Pire : sous ses airs baroques et trash, il se révèle d'une puérilité et d'un conformisme bas de gamme dignes d'un direct-to-video.