Brec Bassinger incarne une nouvelle super-héroïne amusante dans une ambiance comics colorée. A voir en France sur Warner TV.
La vaste famille des séries DC enregistre l'arrivée d'une petite nouvelle, cette semaine en France, sur Warner TV. Elle s'appelle Courtney, alias Stargirl. Elle n'a pas encore 17 ans, passe ses journées dans un lycée paumée du Nebraska, et dissimule une identité secrète sous un costume ajusté pas vraiment pratique pour se camoufler... Son pouvoir : un sceptre magique venu d'on ne sait où, et qu'elle a retrouvé dans la cave de son beau-père, le gentil Pat Dugan. Il faut dire que ce dernier était, il y 15 ans, le "sidekick" de Starman, chef de file de la Justice Society of America, luttant contre le mal et la terriblement bien nommée Injustice Society of America, du vilain de glace, Icicle. Sauf que le bien n'a pas remporté ce combat. Starman et ses compagnons ont été tués par les méchants et Pat cache depuis tout ce temps ce passé super-héroïque. Jusqu'au jour où le sceptre s'est réveillé... Diffusée sur la plateforme américaine DC Universe (et bientôt sur la chaîne CW à partir de la saison 2), Stargirl a été lancée hier soir chez nous sur Warner TV.
Sur le papier, pas évident d'imaginer qu'une histoire aussi stéréotypée puisse insuffler un air nouveau à un genre tellement encombré à la télévision. Il est clair que Stargirl ne joue pas tout à fait la carte de l'originalité, de la modernité, ancré dans la réalité. Au contraire, elle pousse au maximum le curseur côté comics. Il faut dire que Geoff Johns, qui a créé le personnage chez DC Comics en 1999, est aussi le showrunner de la série. Lui qui a imaginé Courtney à partir de sa propre soeur - tristement décédée dans un accident d'avion - signe une série très fidèle à sa BD originale. Une pure "origin story" pleine de vie, fun, rythmée et très distrayante.
Evidemment, il faut fermer les yeux sur ce petit côté ringard qui va avec le décorum d'une série de genre comme Stargirl (rien que le titre...). Mais quand on parvient à passer au-dessus, on s'embarque dans une aventure de super-héros décontractée, qui a parfois tout d'une ode aux productions Amblin des années 1980. Une ambiance acidulée charmante, sans prise de tête, et portée par des personnages cartoonesques cool au possible. Une fiction qui joue à fond la carte de la dualité entre les parents et les enfants, entre le gentils et les méchants.
La jeune actrice Brec Bassinger a le charisme et la frimousse mutine qui vont bien, pour donner la réplique au sympathique Luke Wilson, qui ressort sa partition bien connue de benêt bonhomme et dévoué (la même que dans La Revanche d'une Blonde). Un duo qui tient parfaitement la distance au cours des premiers épisodes. Un divertissement plaisant, qu'on regarde pour se détendre comme on dévore une bonne vieille BD avant de dormir.
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