Comment James Cameron va nous submerger avec La Voie de l'eau.
Avatar - La Voie de l'eau est en couverture du nouveau numéro de Première (n°532 -septembre 2022). La rédaction consacre non seulement un dossier au nouveau blockbuster de James Cameron, qui repousse une nouvelle fois les limites des technologies numériques en tournant une grande partie de sa saga en performance capture sous l'eau, mais nous vous proposons aussi des focus sur d'autres films événements de cette fin d'année, comme Everything Everywhere All at Once ou Blonde, le biopic de Marilyn Monroe porté par Ana de Armas.
Bonne lecture !
Une interview de Romain Gavras, de retour bientôt avec Athena, un portrait de Roschdy Zem, qui a tourné Les Enfants des Autres, de Rebecca Zlotowski avant de repasser derrière la caméra pour Les Miens, et une plongée dans les coulisses de l'adaptation de la web-série Le Visiteur du futur au cinéma complètent ce numéro dense, tout comme un focus sur Memories, le classique animé de Katsuhiro Otomo (Akira). La "guerre des séries de fantasy" n'a pas échappé non plus à l'équipe : pour tout savoir sur le match qui va se jouer entre Le Seigneur des Anneaux - Les Anneaux de Pouvoir, la série la plus chère de l'histoire produite par Amazon Prime Video et House of the Dragon, le préquel de Game of Thrones, qui vient de démarrer sur HBO (et OCS en France), ne ratez pas ce numéro !
Côté critiques, en plus des films cités ci-dessus, Première vous conseille au cinéma Avec Amour et acharnement, Kompromat, Rebel, Revoir Paris, Rodéo, Chronique d'une liaison passagère, Tout le monde aime Jeanne, Fire of Love, Babi Yar. Contexte, Les Mystères de Barcelone ou encore Moonage Daydream. En streaming, ne manquez pas Nouvel ordre, The Humans et True Things, et côté séries, on vous présente en détails Tokyo Vice, de J.T. Rogers et Michael Mann, et on revient sur le phénomène Sandman.
Enfin, ce mois-ci, c'est le compositeur Alex Beaupain, membre du jury du Festival du Film Francophone d'Angoulême, qui se prête au jeu du "Film qui..."
Sandman sur Netflix : un rêve éveillé (critique)Voici l'édito de ce 532e numéro :
Avatar que jamais
Comment expliquer les succès monstres du cinéma ? Évidemment, si on connaissait la formule, ce serait beaucoup plus simple. Et pour l’instant, peu de gens ont réussi à craquer le code. Mais James Cameron en fait partie. T2, Titanic, Avatar… Lui a mis le doigt sur un truc, mais quoi ? Pourquoi Avatar est-il l’un des plus gros box-offices de l’histoire du cinéma ? En synthétisant les mythes fondateurs, en rejouant le combat millénaire de la civilisation contre la nature, le cinéaste touchait évidemment une corde sensible. Mais c’est bien plus que ça. En 2009, James Cameron avait réussi à prendre le pouls de son époque mais, surtout, il avait vu le futur. Son film avait ainsi lancé la révolution du cinéma numérique, anticipé les obsessions transhumanistes qui allaient agiter notre société, et amplifié l’inquiétude écologique et la révolution féministe qui, quelques années plus tard, seraient au cœur de tous les débats. Dix ans après, la terre brûle, l’intelligence artificielle est partout et la pellicule est presque un lointain souvenir. C’est le moment que le roi Cameron a choisi pour revenir dans l’arène. Il remet son titre en jeu avec Avatar – La Voie de l’eau. Pourra-t-il une deuxième fois voir dans le futur? Quatre mois avant sa sortie en salles, on a décidé de vous en donner un aperçu et de résumer tous les enjeux de ce qui s’annonce comme le film de l’année – au moins.
Gaël Golhen, rédacteur en chef
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