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Refusant le statut de victimes et les sempiternels clichés misérabilistes sur la prostitution, leurs discours frappent par leur cohérence, leur absence de moralisme et, surtout, le respect dont ils font preuve à l’égard des clients. Et, même si certains regards trahissent une sensibilité piétinée, ces prostitué(e)s nous parlent de tendresse, de solitude, de plaisir, mais aussi de la problématique complexe qui lie le sexe à l’argent dans notre civilisation judéochrétienne.
Toutes les critiques de Les travailleu(r)ses du sexe
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Formellement, ce n’est pas exceptionnel ; le film a d’abord été conçu pour le petit écran. La première partie fait un peu alibi et fourre-tout (c’est l’antithèse de rigueur). Mais c’est un documentaire cru et réaliste, qui met les pieds dans le plat et tord le cou aux idées reçues selon lesquelles le soi-disant “plus vieux métier du monde” serait une survivance archaïque et pernicieuse de l’esclavage. Putes, oui, mais pas soumises.
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(...) le véritable intérêt de son documentaire est d'être parvenu à toucher à l'intime de ces inetrvenants, un aspect rarement abordé de la sorte sur ce sujet.
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Toujours animé par l’idéal libertaire de 68, Carré s’engage cette fois auprès des "travailleu(r)ses du sexe", auxquels il a déjà consacré six documentaires, Au passage, il en profite pour lancer un débat stimulant sur la sexualité, et fait de son film un manifeste pour la reconnaissance des droits des prostitué(e)s.