Titre original Irrational Man
Date de sortie 14 octobre 2015
Durée 96 mn
Réalisé par Woody Allen
Avec Joaquin Phoenix , Emma Stone , Parker Posey
Scénariste(s) Woody Allen
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2015
Pays de production Etats-Unis
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Peu après son arrivée dans l'université d'une petite ville, Abe entame deux liaisons. D'abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. C'est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu'Abe et Jill surprennent la conversation d'un étranger et s’y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d'événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.

Toutes les séances de L'Homme irrationnel

Critiques de L'Homme irrationnel

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Le dispositif – un conte moral enroulé dans un suspense hitchockien – est ultra-séduisant sur le papier. Mais Allen, comme trop souvent (tout le temps ?) depuis vingt ans, emballe ça avec sa nonchalance coutumière, plaquant des voix off mécaniques pour faire avancer l’intrigue, utilisant la quasi-totalité des seconds rôles comme faire-valoir, plaçant dans la bouche d’un des personnages un credo qui se passe de commentaires (« l’important, c’est la substance, pas le style »). On devrait se tordre les mains d’angoisse, transpirer à grosses gouttes, mais L’Homme Irrationnel prend vite des allures de fable pépère, aux prises de risques esthétiques extrêmement mesurées (wow, il n’y a pas de jazz dans le générique d’intro !), Allen préférant se reposer sur l’équipe de cadors qui l’entoure. La photo de Khondji instille joliment le mystère. Emma Stone, après Magic in the moonlight, et même dans un setting contemporain, continue de s’affirmer comme l’une des réincarnations les plus crédibles des grandes héroïnes de l’âge d’or (de l’avantage d’être filmée par un homme qui a vraiment connu les années 40…) Et Phoenix est une fois de plus sensationnel, « Method actor » jusqu’au bout (il a pris du bide, et pas qu’un peu), refusant de singer le taulier, jouant l’alcoolisme de manière radicalement différente de The Master. Tout ça fait un Woody Allen pas mal, pas génial, un de plus, dont on laissera l’appréciation finale au fan-club, qui n’est de toute façon jamais d’accord sur la manière dont on distingue les grands Allen des petits. Certains vous diront que c’est son meilleur depuis Match Point. D’autres que c’est son pire depuis Melinda et Melinda. La vérité, comme souvent, se situe quelque part entre les deux.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Woody Allen n’a pas attendu son 47e film pour se répéter, mais ce dernier est une symphonie de déjà-vu, déjà-entendu et déjà-lu. Joaquin Phoenix y incarne un concentré des personnages alleniens : professeur de philo sceptique et désabusé, il ressasse des aphorismes du genre "La mort est un fait acquis", qui pouvaient faire rire à l’époque de "Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la culture" (1971). Un jour, par désœuvrement et pour épater l’une de ses étudiantes (Emma Stone) amoureuse de lui, l’enseignant décide de commettre un homicide parfait. La suite est une variation sur "Crime et Châtiment". Sans surprise, mais c’est l’inverse qui aurait été surprenant.

  3. Première
    par Gérard Delorme

    Woody Allen n’a pas attendu son 47e film pour se répéter, mais ce dernier est une symphonie de déjà-vu, déjà-entendu et déjà-lu. Joaquin Phoenix y incarne un concentré des personnages alleniens : professeur de philo sceptique et désabusé, il ressasse des aphorismes du genre La mort est un fait acquis, qui pouvaient faire rire à l’époque de Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la culture (1971). Un jour, par désœuvrement et pour épater l’une de ses étudiantes (Emma Stone) amoureuse de lui, l’enseignant décide de commettre un homicide parfait. La suite est une variation sur Crime et Châtiment. Sans surprise, mais c’est l’inverse qui aurait été surprenant.