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Témoignage précieux sur une survivance rurale, Hiver nomade suit la longue transhumance hivernale de deux bergers et de leurs huit cents moutons. Quatre mois durant, il leur
faudra endurer le gel, la neige, combattre l’épuisement des corps... Délesté de tout surplus dramatique et esthétique, ce voyage trouve sa grâce dans le dénuement. Mais la monotonie du paysage (six cents kilomètres de plaines en Suisse romande), ainsi que le mutisme des deux personnages, mélange de rusticité et de pudeur paysanne, donnent à cette expérience un caractère quelque peu répétitif et linéaire.
Toutes les critiques de Hiver nomade
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sous la neige, une caméra suit pas à pas cette odyssée, pointe ses complications au temps des autoroutes. Taiseux mais chaleureux, les deux bergers, un homme expérimenté et sa jeune apprentie finissent par se livrer un peu, pas trop. Leurs fortes personnalités confèrent tout son charme à ce documentaire aussi rustique qu'épuré.
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Ce beau documentaire sur la transhumance raconte le dur périple de deux bergers et de leur troupeau de mille bêtes à travers la Suisse. De la grisaille périurbaine aux hauts plateaux verdoyants, il exalte avec un sens du cadre impressionnant un savoir-faire et des personnalités hors norme.
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(...) Pour la beauté de ce voyage dans les paysages hivernaux, pour la rigueur lyrique des images, il faut faire le voyage d'"Hiver nomade".
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Cette plongée dans l'hiver, auprès de deux belles âmes, droites et passionnées, et filmée avec pudeur, réchauffe le coeur.
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Le charme de cette fresque pastorale réside dans l'articulation de ce désir post hippie de changement de vie (la nature contre la ville) à une tradition culturelle de haut vol, en particulier romantique.
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Moins flamboyant western écologique que le premier, moins ancré sociologiquement que le second, ce film choisit la voie un peu trop tracée, mais pas désagréable, du poétique bucolique.
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Là où le film manque d'approfondissement, de confessions à coeur ouvert faute d'éloquence des sujets concernés, il se rattrape sur des petits moments d'intimité rares (un Noël dans les bois) et sur un regard respectueux entre l'apprenti et le maître.
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Pendant un hiver, Manuel von Stürler et Camille Cottagnoud ont suivi les bergers Pascal et Carole tout au long de la transhumance qui les amène sur les routes de Suisse. Centré sur une pratique traditionnelle dont on découvre la rigueur et la simplicité avec plaisir, le documentaire Hiver nomade se déploie finalement comme un intéressant portrait de ses sujets, dans lequel brillent leurs forts caractères et la singulière liberté de cette pratique, qu’on rencontre presque hors du monde, hors du temps.
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Ce documentaire multirécompensé offre un voyage réjouissant avec un troupeau de huit cents moutons en pleine transhumance hivernale.
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Au fil des kilomètres, le spectateur se cale sur le rythme de la marche, écoute les silences, savoure l’accomplissement d’une journée. Le troupeau s’amenuise. Avec la régularité d’un métronome, le propriétaire vient prélever la commande des bouchers du coin. Ignorant leur destin, les bêtes embarquent dans la remorque, délestant d’autant la charge des bergers. On ne sait qu’une chose : tout cela recommencera l’année prochaine.
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La transhumance hivernale aux portes des villes et des villages. Un rituel ancestral et comme hors du temps. Une odyssée dans la nature riche de dépaysement, avec sa rigueur, ses codes, ses bonheurs. Ils ont chaud au coeur.
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Délayés sur la longueur, les gimmicks se répètent et s'émoussent, les touches de non-sens se figent dans le mal récurrent de la fantaisie pas drôle, les dialogues se transforment en interminables papotages et la cavale emprunte, finalement, beaucoup plus d'autoroutes que de chemins de traverse.
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Une purée de navets mal épluchés, flottant dans un scénario inepte, aux dialogues affligeants, le tout noyé sous un coulis narcissique indigeste. Offrez-vous plutôt un kebab, ce sera meilleur que ce film.