La comédienne dénonce la violence de certains manifestants du mouvement Nuit debout à Paris.
À l'instar d'Alain Finkielkraut qui a essuyé des insultes lors de sa venue place de la République, une autre personnalité a connu la violence de certains participants du mouvement.
Interviewée ce dimanche par la chaîne franco-israélienne i24 News, Véronique Genest affirme également avoir été agressée par des participants : "Je me suis fait agresser par des soi-disant organisateurs. J’ai des témoins. Un mec m’a agressée en me disant que j’étais une populiste. Mais bon, ils ne me font pas peur", relativise-t-elle expliquant que - comme elle - "les riverains ne sont pas contents" de la Nuit Debout.
"On est en train de se réunir en association de riverains et on va faire une action parce que c’est impossible", annonce-t-elle. "Ce sera peut-être une action, on est en train d’y réfléchir. Une action en justice... Mais si ça continue encore, je pense qu’on fera quelque chose car c’est invivable. Je suis une citoyenne comme tout le monde et j’ai le droit aussi d’avoir une sérénité et une paix chez moi. Il y a des moments, ça me fout la trouille. Il y a des portes qui sont défoncées, il y a le feu. Je dois partir une semaine, j’ai peur de laisser mon fils. C’est pas rassurant quoi", critique-t-elle.
"Je n’ai pratiquement pas dormi depuis dix jours", se plaint-t-elle, déplorant la musique depuis une dizaine de jours de ceux qui contestent place de la République notamment contre la loi El Khomri.
"Qu’ils se réunissent, qu’ils refassent le monde, je ne suis pas contre mais, qu’ils s’approprient la place publique comme ça et qu’on n’est pratiquement plus le droit d’y être, c’est absolument pas possible", conclut l'actrice de Julie Lescaut, actuellement au théâtre dans la pièce Portrait Craché.
Commentaires