Pour sa deuxième sélection en compétition deux ans après Okja, le coréen Bong Joon- ho propose une chronique sociale trépidante où horreur et humour noir font bon ménage
De quoi ça parle ?
Une famille coréenne sans le sou survivant tant bien que mal de petits boulots dans les sous- sols d’un bâtiment au cœur de la ville va, suite à un concours de circonstances, mettre le grapin sur une autre famille, elle richissime, avec un plan aussi machiavélique que risqué.
Le passé cannois de Bong Joon- ho
Le coréen Bong Joon- ho a fait ses débuts cannois à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006 avec The Host avant de passer par la section Un Certain Regard (le film à sketches Tokyo en 2008 puis Mother l’année suivante) et de découvrir la compétition en 2017 avec Okja.
Pourquoi on l'attend ?
Exilé aux Etats Unis depuis une décennie le temps de signer The Snowpiercer, Le Transperceneige et Okja, le retour du réalisateur de Memories of murder dans son pays d’origine lui permet aussi de renouer avec une des thématiques majeures de son cinéma : la lutte des classes. Le tout avec ce génie dans le mélange des genres savoureux dont il est coutumier en faisant rimer chronique sociale, humour noir et ambiance horrifique. Voilà deux ans avec Okja, on avait bien plus parlé sur la Croisette de la polémique sur la présence des films Netflix en compétition que du film en lui- même. Les débats devraient uniquement cette fois- ci se concentrer sur son œuvre. Avec une première récompense cannoise à la clé pour celui qui fut Président du Jury de la Caméra d’Or en 2011 ?
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