Le premier long-métrage de Ricky Staub, sorti ce vendredi sur la plateforme, lève le voile sur la sous-culture méconnue des "cavaliers du ghetto".
Une mère excédée envoie son ado "à problèmes" passer l’été chez son père, à Philadelphie. Surprise : le paternel (Idris Elba) vit avec un cheval dans son salon. C’est un urban cowboy, qui bosse dans les écuries de Fletcher Street. Le grand mérite de Concrete Cowboy, premier long de Ricky Staub (produit par Lee Daniels), est de lever le voile sur cette sous-culture méconnue, celle des "cavaliers du ghetto", Afro-Américains évoluant à cheval dans "North Philly", et perpétuant ainsi une tradition séculaire. Autour de cet argument documentaire puissant, s’articule un récit initiatique malheureusement très convenu, vantant le pouvoir salvateur de l’équitation. Pas très grave : le vent de tendresse et d’humanisme qui souffle ici, ainsi que le gros capital sympathie du jeune Caleb "Stranger Things" McLaughlin, finissent quand même par rendre le tout assez attachant.
Concrete Cowboy, de Ricky Staub, avec Idris Elba, Caleb McLaughlin, Jharrel Jerome… le 2 avril 2021 sur Netflix.
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