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Rarement abordé à l'écran, ce sujet sensible donne l'occasion aux frères Taviani de nous secouer avec cette saga percutante et terrifiante. Le seul reproche que l'on puisse faire à ce salutaire devoir de mémoire est le classicisme de sa réalisation. Fort heureusement, l'interprétation sans faille contrebalance cet académisme un peu vieillot. La densité dramatique du scénario est telle que l'on se sent concerné par leur sort au point de trembler pour ces personnages attachants plongés dans une tragédie inhumaine.
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Ce film est né, comme l’expliquent les deux célèbres cinéastes, d’un sentiment de culpabilité. Vittorio et Paolo Taviani ont découvert il y a trois ans tout le drame de la tragédie arménienne et posent à leur façon, cette nouvelle pierre cinématographique pour que l’Europe de demain avance. Une nouvelle fois on est étonné par la belle prestation de Moritz Bleitbtreu, vu il y a quelque temps dans « Les particules élémentaires», dans le rôle de Youssouf. Ce mas des alouettes abrite une colombe qui veut faire dialoguer deux peuples: le peuple turc et le peuple arménien. Un film douloureux mais nécessaire, du cinéma pour l’histoire et la mémoire européenne.
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Sur fond d'histoire d'amour et de Grande Histoire, les Traviani signent un film émouvant mais au traitement très académique, et c'est bien dommage.
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Avec cette adaptation du roman d'Antonia Arslan, les frères Taviani apportent leur pierre à l'oeuvre de mémoire. Une louable ambition ne fait, hélas, pas forcément un bon film.
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Péripéties abracadabrantes : une servante et un mendiant, membre d’une Cour des miracles style Angélique, marquise des anges, cherchent à sauver des femmes emprisonnées. Musique tonitruante (de Giuliano Taviani), interprétation « euro-pudding », avec, notamment, l’Allemand Moritz Bleibtreu et le Français André Dussollier, doublés en italien dans la VO, jouant des Turcs amoureux ou douloureux. Bref, une (très généreuse) cata...