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Une question subsiste après voir vu La Dernière maison sur la gauche : comment Mme Collingwood va-t-elle enlever toutes ces tâches de sang ? Il faut dire que Monsieur n’y va pas de main morte avec les loubards ayant kidnappé sa progéniture. Dans sa petite baraque au fin fond de la forêt, il va se lancer dans une vendetta cruelle, hyperviolente et sadique. Avec une jolie maîtrise de la tension Denis Iliadis fait honneur à l’original de Wes Craven et retapisse les murs d’un rouge vif. Ca éclabousse mais c’est bien !
Toutes les critiques de La dernière maison sur la gauche
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La dernière maison sur la gauche, remake très réussi du classique de Wes Craven qui reste producteur, pousse chaque parent à se confronter au désir de vengeance et à un instinct basique, le recours à la violence, s'il arrivait malheur à l'être cher. Adoptant une mise en scène ultraréaliste, fidèle à l'esprit de l'original, Dennis Iliadis, le réalisateur, a quasiment supprimé tous les plans de coupe contenant des effets gore.
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Presque aussi traumatisant que l'original, ce remake multiplie les références aquatiques (l'héroïne championne de natation, le lac qui permet à la famille d'échapper à son calvaire...), autant d'hommages à La Source, d'Ingmar Bergman, dont Wes Craven et son disciple ont tiré - le mysticisme en moins, bien sûr ! - la substance de leurs adaptations.
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L'amateurisme du modèle est remplacé par une facture qui remplace en professionnalisme ce qui se perd en force critique. Le nihilisme du départ est tempéré de façon à ne pas totalement s'aliéner, peut-être, le spectateur du samedi soir contemporain. Il reste toutefois quelques moments de torture morale et de suspense (une fuite à la nage sous les coups de feu des criminels, par exemple), une tension réussie dans certaines scènes comme celle de la rencontre des futures victimes avec leurs assassins.