Toutes les critiques de La Dette

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    En Pologne, la population n’a pas fini de digérer son histoire récente. La génération qui précède la chute du communisme a encore des comptes à régler avec les collaborateurs de l’ancien régime. Pour son premier long métrage de fiction, Rafael Lewandowski traite de ce sujet délicat sous l’angle du conflit des générations, qu’il recentre sur un père et son fils. Pour varier les plaisirs, il l’aborde aussi sur le mode de l’enquête, avec ses incertitudes et ses rebondissements, et enfin comme un thriller, lorsque les circonstances obligent les personnages à faire des choix difficiles. L’ensemble est décrit avec une précision héritée du documentaire. Comme toute bonne conclusion, celle de La Dette mise sur l’ambiguïté. Alors que le sens commun voudrait solder le passé en le mettant en lumière, le film suggère que toutes les vérités ne sont pas bonnes à rendre publiques.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Si le film est un peu trop lisible, il convainc par sa manière de ménager une complexité dans l'écheveau des motivations et des jugements.

  2. Positif
    par Elise Domenach

    Enfants de la révolution polonaise, ils ont grandi dans un pays libre, mais leur quotidien demeure hanté par les luttes de leurs pères. La Dette en fait un argument de thriller politique. Cinglant.

  3. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Rafael Lewandoski trace pour son premier film une diagonale très soutenue, mais jamais manichéenne, ni démonstrative, entre tragédie familiale et film noir. Empruntant l'affrontement tout en ambiguïté mémorielle de l'un et la force anxiogène de narration de l'autre.

  4. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    "La Dette" révèle un cinéaste prometteur qui a su utiliser son expérience de documentariste pour livrer une fiction solide.

  5. Télérama
    par Frédéric Strauss

    La psychologie l'emporte sur la description historique : c'est un peu dommage (...) Malgré cette petite faiblesse dramatique, le film séduit par son souci de vérité.

  6. Critikat.com
    par Clément Graminiès

    (...) par excès de maîtrise, "La Dette" finit par s'asphyxier de l'intérieur, sortant difficilement de l'implacable démonstration que le réalisateur s'était fixé pour objectif.

  7. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Un polar familial et mémoriel, requérant avec habileté (à défaut de personnalité) les codes du film noir et dévidant le fil arachnéen de la réalité de cette sombre période.