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Pixar est à bout de souffle et ses cadres volent déjà ailleurs : Brad Bird sur MI4, Andrew Stanton sur John Carter. Si le studio a encore de beaux jours devant lui, Cars 2 est le film des limites et du deuil impossible. Une oeuvre brillante car rapide et ennivrante, mais aussi en mode automatique, exhibant sa technique et sa formule jusqu'au maniérisme narcissique.
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Pixar est à bout de souffle et ses cadres volent déjà ailleurs : Brad Bird sur MI4, Andrew Stanton sur John Carter. Si le studio a encore de beaux jours devant lui, Cars 2 est le film des limites et du deuil impossible. Une oeuvre brillante car rapide et ennivrante, mais aussi en mode automatique, exhibant sa technique et sa formule jusqu'au maniérisme narcissique.
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Si visuellement, le spectacle est fabuleux (l’excellence Pixar est en action), le scénario, au message écolo un rien brouillon, s’avère compliqué pour les enfants, alors que ce deuxième tour de piste leur est plus spécifiquement destiné.
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Si visuellement, le spectacle est fabuleux (l’excellence Pixar est en action), le scénario, au message écolo un rien brouillon, s’avère compliqué pour les enfants, alors que ce deuxième tour de piste leur est plus spécifiquement destiné.
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Si l’on s’amuse des carrosseries variées et colorées, il n’est pas toujours facile de s’identifier à ces personnages de tôle qui manquent de chair et d’expression, malgré des pare-brise en forme d’yeux.
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Si l’on s’amuse des carrosseries variées et colorées, il n’est pas toujours facile de s’identifier à ces personnages de tôle qui manquent de chair et d’expression, malgré des pare-brise en forme d’yeux.
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Lorsque le spy movie pur et dur prend le pas sur la course, lorsque McQueen comprend qu’il n’est pas le héros du film, quelque chose de remarquable se produit : il tient absolument à regarder comment ça se termine. Et, d’un seul coup, nous aussi.
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Lorsque le spy movie pur et dur prend le pas sur la course, lorsque McQueen comprend qu’il n’est pas le héros du film, quelque chose de remarquable se produit : il tient absolument à regarder comment ça se termine. Et, d’un seul coup, nous aussi.
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Que ce soit la vision de l’ultra-moderne Tokyo ou celle, plus nostalgique, du Paris des brocanteurs, les animateurs de Pixar ont fait du souci du détail leur devise. On aurait aimé qu’il en soit de même pour le scénario.
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Visuellement, "Cars 2" est un feu d’artifice, notamment dans la recréation de Tokyo. Mais, sous le capot, il manque un moteur.
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Visuellement, "Cars 2" est un feu d’artifice, notamment dans la recréation de Tokyo. Mais, sous le capot, il manque un moteur.
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Ce qui ferait presque oublier que le niveau technique de l'ensemble demeure à des années lumière des concurrents de Pixar : cela n'a rien d'un scoop, mais dans un tel contexte, cette banalité de l'enchantement qui demeure une excellente consolation et le meilleur moyen pour croire en des lendemains meilleurs.
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Ce qui ferait presque oublier que le niveau technique de l'ensemble demeure à des années lumière des concurrents de Pixar : cela n'a rien d'un scoop, mais dans un tel contexte, cette banalité de l'enchantement qui demeure une excellente consolation et le meilleur moyen pour croire en des lendemains meilleurs.
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Que ce soit la vision de l’ultra-moderne Tokyo ou celle, plus nostalgique, du Paris des brocanteurs, les animateurs de Pixar ont fait du souci du détail leur devise. On aurait aimé qu’il en soit de même pour le scénario.