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Après Le Chien, le Général et les Oiseaux, son premier long métrage, dans lequel les toutous demandaient la libération des volatiles, Francis Nielsen donne à nouveau la parole et le pouvoir aux animaux avec Blackie & Kanuto. Tandis que le film présente un bestiaire à mi-chemin entre La Ferme des animaux, d’Orwell, et Le Vilain Petit Canard, d’Andersen, on craint un sermon convenu sur la tolérance. Mais la fable bifurque rapidement vers des terres plus loufoques : le grand méchant loup a le look soigné de Karl Lagerfeld, et la
brebis, que l’on pensait galeuse, se mue en femme fatale totalement imprévisible, sans plus de pitié pour son pauvre amoureux (systématiquement éconduit) que pour ses homologues de la ferme (catapultés d’une charrette vers la Lune). Malgré un écrin 3D ingrat, Nielsen parvient à imposer son humour cartoonesque et ses visions surréalistes.
Toutes les critiques de Blackie et Kanuto
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Blackie & Kanuto demeure trop sage pour séduire un public plus âgé.
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Non, tous les animaux de la ferme ne font pas des compagnons de jeux pour les petits enfants. Ceux qui peuplent ce dessin animé ne sont pas assez drôles ou sympathiques pour qu'on leur accorde un après-midi, fût-il pluvieux.