Emmanuel Macron prêt à "se battre" pour qu'Emily in Paris reste à Paris

"Emily in Paris à Rome ? Ca n’a pas de sens !" Le Président de la république a donné une amusante interview au magazine Variety.

Quelques jours après l'apparition de la Première Dame dans Emily in Paris, c'est au tour du Président de la République de prendre la parole sur la série Netflix.

Au cours d'une longue interview accordée au magazine américain Variety aujourd'hui, Emmanuel Macron évoque divers sujets, des Jeux Olympiques de Paris à la place du streaming en passant par les dangers de l'IA. Et au passage, il donne son avis sur Emily in Paris, qui devrait déménager à Rome (au moins quelques épisodes) dans la cinquième saison. Un scandale ?

"Nous allons nous battre. Et nous allons leur demander de rester à Paris !" répond Emmanuel Macron avec humour au journaliste de Variety. "Emily in Paris à Rome... ça n’a pas de sens."

This week's Variety cover story:

Emmanuel Macron Gives Rare Sit-Down Interview About France’s Cultural Boom, #MeToo Reckoning, the Need to Regulate AI and Getting ‘Emily in Paris’ Back From Romehttps://t.co/n9uMJ0gOsW pic.twitter.com/Xg63hFSwTv
— Variety (@Variety) October 9, 2024

Le chef de l'Etat avoue aussi avoir été "super fier" de voir son épouse faire son cameo.

"Et elle était très contente de le faire. Ce n’est que quelques minutes, mais je pense que c’était un très bon moment pour elle. Je pense que c’est bon pour l’image de la France. Emily in Paris est super positif en termes d’attractivité pour le pays. C’est une très bonne initiative pour nous."

Quant à savoir si lui-même envisagerait de faire lui-même un jour une apparition dans Emily in Paris, il répond à nouveau avec humour : "Je suis bien moins séduisant que Brigitte !"

Par ailleurs, on notera dans cette interview la passion d'Emmanuel Macron pour le cinéma français des années 1960. Le président cite en effet Cent Mille Dollars au Soleil (de Henri Verneuil, 1964), Le Deuxième Souffle (de Jean-Pierre Melville, 1966) et Les Tontons Flingueurs (de Georges Lautner, 1963) comme ses trois films préférés. "J'adore cette période du cinéma français".