Avec ses robots, ses punchlines et ses bastons efficaces, Pacific Rim Uprising apparaît comme une suite plutôt digne.
Première diffusion en clair ce soir pour Pacific Rim Uprising, la suite du film de Guillermo del Toro signée Steven S. DeKnight (Daredevil). Voici la critique de Première, publiée pour la première fois à sa sortie, en mars 2018.
Guillermo del Toro est resté très impliqué dans Pacific Rim : UprisingL’humanité est une fois de plus menacée dans ce deuxième opus. Pour la sauver, Jake Pentecost (John Boyega) et une armée d’apprentis pilotes se lancent dans des combats tous spectaculaires, à l’aide de leurs super-robots badass. Le principe reste le même que celui du film réalisé par Guillermo del Toro en 2013. On retrouve avec plaisir Gipsy Danger (qui s’est refait une beauté pour l’occasion) ainsi que des petits nouveaux tous plus cool les uns que les autres, qui dévoilent de nouvelles armes et de nouveaux atouts. Plus lumineux et coloré, Pacific Rim Uprising demeure bourré de références à la pop culture : quand les Kaijus évoquent Godzilla, les Jaegers renvoient aux Megazord des Power Rangers des années 2000 et à Transformers.
Attention, spoilers à suivre
Le spectateur pourra s’étonner de la tournure prise par cette suite. Pour rappel, Pacific Rim (2013) se terminait avec la bombe explosant dans la Brèche, tuant de nombreux Kaijus. On aurait pu s’attendre à ce qu’ils cherchent à se venger et envahissent la Terre, mais non. C’est finalement le Dr. Newton (Charlie Day) qui, devenu fou après avoir dérivé avec un Kaiju, va chercher à détruire le monde avec des monstres mi-Jaeger, mi-Kaiju. Si ce méchant est aussi inutile que Patrick Dempsey dans Transformers 3 et la fin un peu précipitée, le film, sans prétention, se laisse regarder pour ses séquences spectaculaires bien emballées par Steven S. DeKnight, réalisateur issu de la télévision (Smallville, Daredevil).
Côté casting, John Boyega et Scott Eastwood sont convaincants. Ils se livrent à une rivalité bon enfant sans trop en faire. Les apprentis pilotes, eux, le sont moins et tendent vers le cliché des ados rebelles, prêts à tout pour se faire une place aux côtés des grands.
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