La journée a démarré par un couac technique, avant de repartir de plus belle.
Troisième jour du 70e festival de Cannes, troisième film de la compétition à être projeté au public et patatras, Okja doit être interrompu au bout de quelques minutes à cause d’un problème technique. Heureusement tout est rentré dans l’ordre et les spectateurs présents ont finalement adoré le film écolo de Bong Joon-ho. De quoi faire oublier la polémique Netflix ? Le président du jury Pedro Almodovar a fait savoir mercredi qu’il ne se voyait pas remettre la Palme d’or à un film non distribué sur grand écran, mais vu l’accueil d’Okja ce matin, il va peut-être changer d’avis ? Réponse en fin de festival… Bande-annonce :
Cannes 2017 : Bong Joon-ho répond à la polémique Netflix avec humour
L’autre film en compétition aujourd’hui, c’est La Lune de Jupiter, de Kornél Mundruczó, qui suit un jeune migrant découvrant qu’il a le pouvoir de léviter après avoir été blessé en traversant illégalement la frontière.
Un Certain Regard se poursuivra avec deux drames : Un homme intègre, combat d’un pêcheur contre la corruption en Iran, puis La Belle et la Meute, combat d’une Tunisienne pour faire respecter ses droits.
A la Quinzaine des Réalisateurs, c’est Philippe Garrel qui ouvrira les projections de ce vendredi avec L’Amant d’un jour, où une jeune fille découvre que son père est en couple avec une femme du même âge qu’elle. Puis le réalisateur italien Jonas Carpigno présentera A Ciambra, l’histoire d’un adolescent qui veut grandir (trop) vite.
Cannes 2017 : L'amant d'un jour, Philippe Garrel se répète
A la Semaine Internationale de la Critique, c’est Ava, de Léa Mysius (coscénariste du film d’ouverture Les Fantômes d’Ismaël avec Arnaud Desplechin et Julie Peyr), qui sera à l’honneur. Le récit d’une fille de 13 ans apprenant qu’elle va perdre la vue plus rapidement que prévu.
Notons enfin que le film américain They, questionnement sur l’identité sexuelle, sera projeté hors compétition, tout comme le documentaire Visages Villages, que l'artiste JR consacre à la cinéaste Agnès Varda.
Du côté de Cannes Classics, deux films inoubliables seront montrés au public : Le Salaire de la peur, d'Henri-Georges Clouzot, et L’Empire des sens, de Nagisa Oshima.
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