Il se veut le "Sundance français". Le Festival du film indépendant de Bordeaux s'est clôt hier après avoir décerné son Grand Prix à Vincent n'a pas d'écailles, un premier long métrage de Thomas Salvador. Un film ambitieux, puisqu'il s'agit en fait d'une histoire de super-héros.Car l'histoire de Vincent, jeune homme normal en apparence, est celle d'un type dont la force, les réflexes et l'agilité décuplent au contact de l'eau. Certes le traitement est anti-spectaculaire et Vincent ne va pas dézinguer des métropoles ; il sera en revanche confronté au regard d'une fille dont il fait la connaissance en s'installant dans un petit village."Le FiFiB reste un festival international, car nous accueillons des gens du monde entier, mais sans jamais perdre de vue qu’il y a un jeune cinéma français à soutenir" déclarait au Monde le directeur de la programmation du Festival. En récompensant ce premier film français un peu fauché qui n'a pas peur de faire de l'oeil à la machine hollywoodienne, le FiFiB remplit amplement son contrat.C'est d'ailleurs aussi un film français, Mercuriales de Virgil Vernier, qui a remporté une mention spéciale du jury et le prix du jury étudiants, tandis que la critique a distingué Titli, un drame indien qui avait été présenté à Cannes.
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Vincent n'a pas d'écailles, un film fantastique, remporte le Grand Prix du jury à Bordeaux
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