Première
par Claire Fortier-Durand
Après le succès mitigé de Janis et John, son précédent long métrage, Samuel Benchetrit revient en grande forme. Cinq ans plus tard, saupoudré de la même folie douce, J’ai toujours rêvé d’être un gangster est un petit bijou. Filmé en noir et blanc, nostalgique d’une ancienne époque, Benchetrit nous livre un long-métrage composé de sketches, tous articulés autour d’une cafétéria perdue au milieu de nulle part. Des gangsters perdus par leur naïveté, par leur âge, par leur malchance… Si Edouard Baer nous fait rire par sa maladresse, le clan mené par Rochefort and co nous attendrit tout en nous faisant profiter de dialogues d’exception. Le réalisateur compose avec ce film une partition fine, drôle, décalée et émouvante à la fois.
Première
par Mathieu Carratier
Pour son deuxième long après Janis et John, Samuel Benchetrit a compilé quatre histoires de bras cassés du crime, interprétés par d'authentique tueurs et filmées dans un noir et blanc au grain très chic. Benchetrit n'a pas le fétichisme discret, mais ce dernier a le mérite d'être bien placé. On petit film d'escrocs n'est pas un film d'escroc. C' est plus un agréable album de reprises qui s'écouterait confortablement entre deux verres de bourbon.
Première
par Gérard Delorme
Le cinéaste yéyé Samuel Benchetrit n'est pas le premier à penser qu'on peut faire l'économie de trouver des idées originales en allant les chercher ailleurs. Pour son dernier film, il a tout emprunté à Jim Jarmusch: le noir et le blanc, la structure de Mystery Train, un sketch de Coffee and Cigarettes... Le tout pour une série de portraits anodins et insipides.