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Après le succès mitigé de Janis et John, son précédent long métrage, Samuel Benchetrit revient en grande forme. Cinq ans plus tard, saupoudré de la même folie douce, J’ai toujours rêvé d’être un gangster est un petit bijou. Filmé en noir et blanc, nostalgique d’une ancienne époque, Benchetrit nous livre un long-métrage composé de sketches, tous articulés autour d’une cafétéria perdue au milieu de nulle part. Des gangsters perdus par leur naïveté, par leur âge, par leur malchance… Si Edouard Baer nous fait rire par sa maladresse, le clan mené par Rochefort and co nous attendrit tout en nous faisant profiter de dialogues d’exception. Le réalisateur compose avec ce film une partition fine, drôle, décalée et émouvante à la fois.
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Pour son deuxième long après Janis et John, Samuel Benchetrit a compilé quatre histoires de bras cassés du crime, interprétés par d'authentique tueurs et filmées dans un noir et blanc au grain très chic. Benchetrit n'a pas le fétichisme discret, mais ce dernier a le mérite d'être bien placé. On petit film d'escrocs n'est pas un film d'escroc. C' est plus un agréable album de reprises qui s'écouterait confortablement entre deux verres de bourbon.
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Le cinéaste yéyé Samuel Benchetrit n'est pas le premier à penser qu'on peut faire l'économie de trouver des idées originales en allant les chercher ailleurs. Pour son dernier film, il a tout emprunté à Jim Jarmusch: le noir et le blanc, la structure de Mystery Train, un sketch de Coffee and Cigarettes... Le tout pour une série de portraits anodins et insipides.
Toutes les critiques de J'ai toujours rêvé d'être un gangster
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce n'est pas du Jim Jarmusch ni du Bertrand Blier, et Alain Bashung n'est pas Tom Waits mais qu'importe ! Le film de Samuel Benchetrit, tout sous-genre qu'il soit, vaut le détour. Bref, face à ce histoires de braqueurs filmées façon machin chose, années 80, ne nous braquons pas: c'est chouette, c'est épatant, on est pour.
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Atmosphère, atmosphère, cet hommage d’un fan au cinéma (avec pas mal de références l’ambiance cotonneuse d’un Jarmusch, les dialogues à la Audiard, les lieux d’un Tarantino) et aux acteurs, est souligné par le choix d’un beau noir et blanc. Avec un humour teinté de mélancolie, avec de grandioses numéros d’acteurs, cette comédie pleine de charme raconte les amis, les amours, les emmerdes de voleurs en toc, de loosers magnifiques mais pas désespérés.
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Il y a un charme indéniable dans certaines scènes et un humour sous-jacent qui font de ce film, en dépit de ses petites complaisances coupables, une alternative intéressante à un cinéma français plus traditionnel et moins fun.