Que feraient les héros badass sans les femmes ? Ils s'ennuiraient sûrement. Car les femmes - ces êtres sexy mais forcément faibles et démunis devant la violence de la vie - se mettent en permanence dans des situations dangereuses et apparemment inextricables, qu'il s'agit donc de dénouer par la force. C'est la que le muscle, pardon l'Homme, intervient. Un montage du HuffPost revient sur ce comportement typique des héros à l'ancienne, entre galanterie rétro et paternalisme macho. Vous savez, ce moment où la fille est prise en otage par le méchant, et que le gentil lance alors un courageux : "lâche-là!" ("let her go!", en V.O), avec le regard déterminé et parfois même, une petite insulte en bonus.On retrouve ainsi des acteurs tels que Chuck Norris, Clint Eastwood, Jean Reno, Nicolas Cage, Jean-Claude Van Damme ou Tom Cruise, en pleine démonstration de virilité, mais aussi des personnages de films d'animation tels que le cow boy Woody dans Toy Story ou le Hercule de Disney. La plupart du temps, les fragiles demoiselles en détresse se font docilement et passivement sauver par le gaillard. Mais il existe heureusement quelques exceptions à ce cliché hollywoodien : par exemple, Susan Sarandon dans Thelma et Louise, qui lâche un joli "let her go, you fuckin' asshole" ("lâche-là, sale putain de trou du cul"), le flingue pointé sur la nuque d'un bad guy.Certes c'est badass, mais quand même, c'est une femme qu'elle doit sauver et pas un homme. Ce serait trop beau.
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- "Laisse-la partir" : un supercut (machiste) de la galanterie au cinéma
"Laisse-la partir" : un supercut (machiste) de la galanterie au cinéma
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