Titre original En fanfare
Date de sortie 27 novembre 2024
Durée 103 mn
Réalisé par Emmanuel Courcol
Avec Benjamin Lavernhe , Pierre Lottin , Sarah Suco
Scénariste(s) Emmanuel Courcol
Distributeur Diaphana Distribution
Année de production 2024
Pays de production France
Producteurs Marc Bordure
Genre Comédie dramatique

Synopsis

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie… 

Ce film est présenté à Cannes Première au Festival Cannes 2024.

Infos de la rédaction sur En fanfare

Thibaut est un chef d'orchestre réputé. Atteint de leucémie, se met en quête d'un donneur compatible pour une greffe de moelle osseuse. Apprenant à cette occasion qu'il est un enfant adopté, il découvre l'existence d'un frère aîné dans le Nord. Celui-ci, modeste employé, est aussi tromboniste dans une fanfare municipale en voie de dissolution. Sur fond de fermeture de l'unique usine de la commune leur rencontre marque le début d'une aventure fraternelle, sociale et musicale…

Ce film est présenté à Cannes Première au Festival Cannes 2024.

Critiques de En fanfare

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Le buzz enthousiaste qui a suivi sa présentation à Cannes ne mentait pas. Avec En fanfare, Emmanuel Courcol (Le Triomphe) confirme son aisance dans l’art du feel good movie émouvant mais jamais mièvre car toujours surprenant dans la conduite de son récit et l’écriture de personnages aux multiples facettes. On suit ici Thibaut, chef d’orchestre réputé qui, alors qu’il a besoin d’une greffe osseuse urgente d’un membre de sa famille pour guérir d’une leucémie, découvre tout à la fois qu’il a été adopté et qu’il a un frère, Jimmy dont il a été séparé la naissance. Un employé de cantine scolaire qui joue du trombone dans la fanfare de son village du nord de la France. En fanfare joue donc sur le choc des contraires, sur la manière dont chacun des deux frères aura tour à tour l’occasion de sauver l’autre. D’une mort certaine dans le cas de Thibaut. D’une vie un peu trop étroite par rapport à ce qu’elle aurait pu être si lui aussi avait été adopté par une famille aisée, dans celui de Jimmy. Courcol questionne le lien fraternel comme le déterminisme social en jouant avec les a priori, ceux de ses personnages comme ceux que les spectateurs peuvent projeter sur eux. On pense évidemment aux Virtuoses et à tout ce pan du cinéma social britannique. Mais Courcol s’inscrit aussi et surtout dans le paysage sociétal français, celui de ce Nord payant toujours les conséquences d’une désindustrialisation à marche forcée. Et de la même manière qu’il faisait briller Kad Merad dans Un triomphe, le duo Benjamin Lavernhe- Pierre Lottin, parfaitement au diapason, crève ici l’écran.

  2. Première
    par Thierry Chèze

    Le buzz enthousiaste qui a suivi sa présentation à Cannes ne mentait pas. Avec En fanfare, Emmanuel Courcol (Le Triomphe) confirme son aisance dans l’art du feel good movie émouvant mais jamais mièvre car toujours surprenant dans la conduite de son récit et l’écriture de personnages aux multiples facettes. On suit ici Thibaut, chef d’orchestre réputé qui, alors qu’il a besoin d’une greffe osseuse urgente d’un membre de sa famille pour guérir d’une leucémie, découvre tout à la fois qu’il a été adopté et qu’il a un frère, Jimmy dont il a été séparé la naissance. Un employé de cantine scolaire qui joue du trombone dans la fanfare de son village du nord de la France. En fanfare joue donc sur le choc des contraires, sur la manière dont chacun des deux frères aura tour à tour l’occasion de sauver l’autre. D’une mort certaine dans le cas de Thibaut. D’une vie un peu trop étroite par rapport à ce qu’elle aurait pu être si lui aussi avait été adopté par une famille aisée, dans celui de Jimmy. Courcol questionne le lien fraternel comme le déterminisme social en jouant avec les a priori, ceux de ses personnages comme ceux que les spectateurs peuvent projeter sur eux. On pense évidemment aux Virtuoses et à tout ce pan du cinéma social britannique. Mais Courcol s’inscrit aussi et surtout dans le paysage sociétal français, celui de ce Nord payant toujours les conséquences d’une désindustrialisation à marche forcée. Et de la même manière qu’il faisait briller Kad Merad dans Un triomphe, le duo Benjamin Lavernhe- Pierre Lottin, parfaitement au diapason, crève ici l’écran.

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