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À l’origine, ce biopic consacré à la journaliste et écrivaine italienne "Oriana Fallaci" (pour aller vite, il s’agit de la Françoise Giroud transalpine) est une minisérie de la RAI qui a été remontée pour le cinéma. Le formatage télévisuel est criant – acteurs étrangers atrocement doublés en italien, narration chapitrée de façon scolaire – et le film évacue aussi rapidement la polémique qui entoura les derniers écrits islamophobes de Fallaci. Indéniablement courageuse (physiquement et intellectuellement), grande amoureuse (sa relation avec le contre-révolutionnaire grec Alexandros Panagoulis est bien restituée), "Oriana Fallaci" méritait mieux que cette pâle biographie.
Toutes les critiques de Oriana Fallaci
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La banalité de la mise en scène laisse penser qu'un doc aurait été plus approprié.
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(...) Marco Turco a choisi la forme un peu trop glamour d'un biopic, avec flash-back et images léchées, mais il met parfaitement en lumière son courage et son obsession de vérité.
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Ce biopic hybride mélange de lieux communs et de fulgurances ne nous émeut pas autant qu’il le devrait. Sans doute la mise en scène trop lisse, les dialogues surabondants et une interprétation tout juste correcte y sont-ils pour beaucoup.
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La platitude de la réalisation s’accorde mal au portrait de cette femme libre, transgressive et engagée.
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Si l'histoire de "la Fallaci" en son temps est suffisamment passionnante pour que le film se laisse regarder sans déplaisir, le "sujet" méritait à coup sûr un autre traitement, un autre point de vue, une autre mise en scène. Trop scolaire, le film de Marco Turco intéresse, mais frustre…
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Une structure narrative ultra convenue en flash-back. (...) Une mise en scène illustrative, dépourvue de la moindre inspiration (...) Un film gênant en somme, que ne méritait pas le personnage qui l’a inspiré.
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Hélas, le film transforme son parcours en mélo hollywoodien factice, limite ridicule. Piètre hommage.
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Le film ne marchande pas son admiration pour Oriana Fallaci (interprétée par Vittoria Puccini), mais ce panégyrique mièvre est un peu dur à avaler.
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Les comédiens, assez inégaux, peinent à sauver le long-métrage, qui n’est clairement pas à la hauteur du personnage dont il dresse le portrait.
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Des mariages arrangés en Afghanistan à une interview extrêmement tendue avec l’ayatollah Khomeyni, il montre Oriana Fallaci glisser "naturellement" vers la condamnation d’une religion et paraît vouloir conduire le spectateur aux mêmes conclusions.
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Les images ne sont plus là pour montrer, mais bénéficient du soutien de dialogues explicatifs redondants, qui desservent finalement l’ensemble en éludant les questions essentielles.