-
Nous sommes la nuit démarre bien : un trio de femmes vampires papotent, font la fête et vident les grands magasins de leurs vêtements de marque. De quoi promettre une relecture des mythes vampiriques à la sauce Sex and the City. Mais le réalisateur allemand de La Vague y renonce, hélas, au bout de dix minutes pour se laisser aller à un film de genre propret doublé d’une leçon de morale sur notre époque égoïste. Nous sommes la nuit a les crocs beaucoup trop émoussés pour qu’on en soit mordus.
Toutes les critiques de Nous sommes la nuit
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
(...) l'énergie de la mise en scène, heureusement plus proche de Timur Bekmanbetov que de Guy Ritchie, sa poésie crépusculaire et le physique plus girl next door que glamour des comédiennes rendent le spectacle suffisamment attachant pour qu'il enfonce sans problèmes Les Morsures de l'aube et autres vaines tentatives européennes de ressusciter le mythe transylvanien.
-
Après La Vague, sur la tentation totalitaire, le jeune réalisateur allemand filme des vampires en respectant les codes du genre : mélancolie de l'immortalité et, pour faire plaisir aux fans des Prédateurs de Tony Scott, une relation lesbienne chic entre une maîtresse et son élève récalcitrante. Jet-setteuses friquées, boîtes underground, techno à fond : un Sex and the city speedé dans le Berlin branché. Et les mâles dans tout ça ? Des créatures obsolètes, de pauvres petites choses que l'on consomme ou que l'on protège par sursaut d'humanité. Pour le joli visage de Karoline Herfurth (une Juliette Binoche allemande), on prendra un plaisir coupable à cette série B premier degré...
-
Oubliez Twilight ! Voici les lesbian vampires jet-setteuses ! D’un superficiel qui peut faire sourire, le nouveau film de Dennis Gansel évite de peu l’estampille nanar pour se ranger du côté des plaisirs coupables.