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Depuis plus de 20 ans, Gabriele Muccino semble courir en vain derrière l’alignement des planètes qui avait donné naissance à Juste un baiser – merveilleusement interprété par Stefano Accorsi et Giovanna Mezzogiorno – son premier gros carton en salles, lauréat de cinq David di Donatello (les César italiens) et prix du public au festival de Sundance. Passé par Hollywood pour une succession de films sirupeux à souhait (A la recherche du bonheur, Sept vies, Père et fille), il est revenu depuis quelques années dans son Italie natale où il s’attaque ici à une fresque suivant pendant quarante ans les vies agitées de quatre amis adolescents romains. Impossible ici de ne pas penser aux figures tutélaires d’un tel type de film, le Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola et le Nos meilleures années de Marco Tullio Giordana. Sauf que ces deux films- là possédaient une dimension réduite ici à la portion congrue : une traversée des événements politiques et sociétaux qui avaient marqué leurs époques respectives. Dopé aux tubes du Top 50 et tout à son obsession de créer une atmosphère joyeuse où toute mélancolie semble bannie, Nos plus belles années reste, lui, trop à la hauteur de ses seuls personnages, pour ne pas s’enferrer dans des intrigues mille fois vues et revues sans y apporter une quelconque originalité.
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Depuis plus de 20 ans, Gabriele Muccino semble courir en vain derrière l’alignement des planètes qui avait donné naissance à Juste un baiser – merveilleusement interprété par Stefano Accorsi et Giovanna Mezzogiorno – son premier gros carton en salles, lauréat de cinq David di Donatello (les César italiens) et prix du public au festival de Sundance. Passé par Hollywood pour une succession de films sirupeux à souhait (A la recherche du bonheur, Sept vies, Père et fille), il est revenu depuis quelques années dans son Italie natale où il s’attaque ici à une fresque suivant pendant quarante ans les vies agitées de quatre amis adolescents romains. Impossible ici de ne pas penser aux figures tutélaires d’un tel type de film, le Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola et le Nos meilleures années de Marco Tullio Giordana. Sauf que ces deux films- là possédaient une dimension réduite ici à la portion congrue : une traversée des événements politiques et sociétaux qui avaient marqué leurs époques respectives. Dopé aux tubes du Top 50 et tout à son obsession de créer une atmosphère joyeuse où toute mélancolie semble bannie, Nos plus belles années reste, lui, trop à la hauteur de ses seuls personnages, pour ne pas s’enferrer dans des intrigues mille fois vues et revues sans y apporter une quelconque originalité.