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(...) si les Biens-aimés n'a sans doute pas la fraîcheur miraculeuse des Chansons d'amour, Honoré a cependant assez d'atouts dans sa manche pour soutenir une fois de plus le parallèle avec son illustre modèle [Jacques Demy]. Plus dispersée, la seconde partie s'effiloche quelque peu en chemin. La faute à des personnages masculins manquant de consistance et une baisse de régime du compositeur. Mais le face-à-face entre la féminité resplendissante de Deneuve et le charme ténébreux de Chiara Mastroianni fait durer le plaisir.
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Présenté en clôture du Festival de Cannes, le nouveau film de Christophe Honoré ne nous a pas totalement réconciliés avec le cinéma post-Demy de l'auteur de Non ma fille, tu n'iras pas danser. Si cette chronique familiale sur deux générations mère-fille ne manque pas d'attraits, Les Bien-aimés est surtout sauvé par son casting.
Toutes les critiques de Les bien-aimés
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On peut vivre sans l’autre, mais on ne peut vivre sans l’aimer, telle est la morale de ce magnifique traité du manque.
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Chapeau à Christophe Honoré : sa fresque romanesque et musicale touche en plein cœur.
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Les Bien-aimés nous offrent le duo sublime que forment Chiara Mastroianni, plus belle que jamais, et sa maman, Catherine Deneuve, absolument bouleversante. On est heureux de pleurer grâce à elles.
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Il serait dommage d’appréhender "les Bien-Aimés" comme un simple prolongement des "Chansons d’amour". Nous sommes à l’évidence en terrain connu (une variation musicale et référencée du chassé-croisé romanesque), mais le nouveau film de Christophe Honoré atteste d’une incontestable maturité dans l’écriture et d’une maîtrise plus ambitieuse du genre.
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Dommage toutefois que cette partition – la plus ambitieuse d’Honoré à ce jour – perde du souffle à trop vouloir jouer sur plusieurs tableaux. La dimension chorale de l’entreprise laisse ainsi des histoires et des personnages en rade et brise certains élans dramatiques.
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Une voix off, des mélodies pas toujours inoubliables, le printemps de Prague, un vol pour New York le 11 Septembre, l'ensemble a des allures de conte, le charme des dessins à la craie sur les trottoirs. La vie se feuillette comme un album de photos un peu jaunies. Milos Forman est un gros nounours à lunettes. Même Louis Garrel est supportable. Miracle.
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Classique, le triangle amoureux commence à tourner, et ses angles à trancher de plus en plus sauvagement dans le vif des sentiments. (...) Il y a là quelques unes des plus belles scènes tournées par Christophe Honoré, qui n'a pas son pareil pour insuffler vitesse et incongruité dans son moteur tragique.
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Quiconque est rétif au style musical et cinématographique de Christophe Honoré ne sera pas davantage convaincu par ce film que par les autres.
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Après le déroutant et mineur Homme au bain, Christophe Honoré revient à la comédie musicale dans un film qui traverse les époques.
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On retrouve la tension si caractéristique du cinéma d'Honoré entre légèreté et mélancolie, qui finira par submerger le film dans une grande déferlante.
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Au passif, un scénario laborieux qui multiplie les coups de théâtre arbitraires, et une photo plate, sans invention, peu flatteuse pour les actrices.