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Moins bouleversant que Les Enfants loups – Ame & Yuki, mais plus baroque, burlesque et généreux (presque trop, avec ses deux heures et sa fin à tiroirs), ce nouveau récit initiatique galope encore entre humanité et animalité. Mamoru Hosoda y télescope des mythes occidentaux comme La Belle et la Bête ou Moby Dick avec l’imaginaire asiatique (contes chinois et japonais, Les Sept Samouraïs, Akira, Dragon Ball). Sans manichéisme, ce maelström animé et hybride zappe d’un monde à l’autre en un éclair : il se tient en équilibre entre enseignement traditionnel (discipline, respect des anciens) et valeurs plus progressistes sur la réversibilité de la logique mentor-disciple et l’importance relative des liens du sang dans l’éducation. Libre et foisonnant.
Toutes les critiques de Le garçon et la bête
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Original et follement inventif, embrassant fougueusement la fantaisie de l’imaginaire et du merveilleux, Le Garçon et la Bête est un conte de fées suspendu dans l’espace et le temps, une aventure magnifique qui ravira petits et grands.
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Jusque dans son traitement de l’animalité, Le Garçon et la Bête surprend et ravit, parvenant avec un art de la narration exceptionnel à renouveler un genre ultra-codifié.
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Après presque deux heures de chamailleries comiques, de pics d'émotion et de duels homériques, une chose est sûre : le règne de Miyazaki terminé, l'animation japonaise a trouvé son nouveau seigneur.
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(...) récit d’apprentissage, mené comme à l’habitude avec panache et délicatesse.
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Une magnifique quête initiatique.
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Divertissant et entraînant, le film se teinte peu à peu de mélancolie quand l’enfant aborde les rives de l’adolescence, approfondissant son propos avec une réflexion sur la réciprocité de la transmission.
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Le rapport filial et ludique du gros ursidé et de l’adolescent est au cœur de cette œuvre polymorphe et polysémique, qui mêle humour et drame, réalisme et fantastique, avec fluidité et panache.
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Ceux qui verront ce Garçon et la bête en garderont une trace indélébile.
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Le spectacle est au rendez-vous et les péripéties également, Hosoda prenant un malin plaisir à jouer avec les codes du conte et de l'épopée.
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Le cinéaste dessine ici le magnifique portrait d'un adolescent sur plusieurs années, grâce à un récit fantastique mené tambour battant.
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Eblouissant de maîtrise technique, drôle et habité d’un vrai souffle épique, le Garçon et la Bête échoue pourtant à nous chambouler de bout en bout comme a pu le faire Hosoda par le passé, le grand spectacle prenant le pas sur l’intimité de Ren et Kumatestu.
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Un joli conte de formation, avec une progression en crescendo et une vertigineuse confrontation finale. Qui dit mieux ?
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Après Les enfants loups en 2012, le réalisateur offre le magnifique Le garçon et la bête dans lequel un gamin esseulé se réfugie dans un monde peuplé d’animaux pour y être élevé par un maître d’arts martiaux à l’allure de gros ours mal léché.
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Les amateurs seront ravis ; les enfants, passionnés ; les parents, jamais ennuyés. Que du plaisir…
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Un récit rempli de poésie et de mélancolie, qui interpelle par sa maîtrise formelle et sa profondeur émotionnelle.
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Le Garçon et la bête possède les qualités de fabrication des précédents Mamoru Hosoda (...) installant l'émotion et l'intelligence au premier rang.
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Si ce rythme effréné, ce recours excessif aux effets visuels les plus modernes confèrent au Garçon et la Bête une certaine puérilité, le plongeant même dans par moments dans une véritable hystérie, ils n’en épousent pas moins à merveille l’agitation des deux personnages (...)