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Si certains ressorts burlesques (notamment une histoire d’insémination artificielle d’un goût douteux) font un flop, quelques gags (le costume de mouton fabriqué pour promener l’intrus incognito dans la rue) sont hilarants. Un acteur épatant – Sasson Gabay, Israélien d’origine irakienne repéré dans La Visite de la fanfare –, une lumière et des cadres magnifiques finissent par emporter ce message de paix universel où un cochon fait office de colombe.
Toutes les critiques de Le cochon de Gaza
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une vraie bouffée d’oxygène qui place dos à dos Israéliens et Palestiniens autour d’un cochon providentiel, tombé du ciel ! La comédie du mois de septembre, tout simplement.
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Un pêcheur palestinien remonte un cochon vivant dans ses filets. Le problème, c’est que l’animal est impie et indésirable. À l’insu des siens, il entreprend de négocier la semence du précieux animal avec une pionnière israélienne férue de génétique. La suite est aussi poétique qu’irrésistible de drôlerie. Le mérite en revient à un scénario superbement construit et à une interprétation dominée par l’incroyable Sasson Gabai, l’officier au masque impénétrable de "la Visite de la fanfare".
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Fable absurde au parfum de comédie italienne, Le Cochon de Gaza se regarde comme on respire une bouffée d'air frais.
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Hélas, dès que le scénario vire à la fable et commence à se prendre au sérieux, la lourdeur du message l’emporte sur la fertilité de l’imagination. Dommage.
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Le Cochon de Gaza est un film burlesque, gourmand et profond sur le conflit israélo-palestinien signé Sylvain Estibal.
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Avec un regard comique, le réalisateur uruguayen Sylvain Estibal surprend avec cette critique camouflée de la guerre mais a tendance à étirer un peu trop la farce.