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À la mort de sa mère, un jeune chanteur quitte sa campagne pour réussir à Paris. Si le réalisateur retrouve le thème de l’homosexualité et le dispositif filmique amateur déjà convoqué dans Les Yeux brouillés et Omelette, tout sonne cruellement faux dans Le Chanteur, film "musical" hypercaricatural digne d’une émission de téléréalité.
Toutes les critiques de Le Chanteur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré quelques maladresses (acteurs amateurs pas toujours justes, quelques scènes qui versent dans une « sensiblerie » trop marquée), Le Chanteur est une comédie musicale indé qui ne laisse pas insensible grâce à des scènes touchantes (...)
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Trop de candeur, pas assez d’anarchie caractérise cette étrange entreprise.
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C’est à la fois désuet, émouvant et troublant.
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Tourné avec les moyens du bord, cultivant le fantasque, l’improbable et le baroque, risquant le kitsch sans hélas tout à fait l’éviter, le film se veut un roman de formation haut en couleurs, qui jouerait à la fois la carte du mélo grand teint, du réalisme populaire, du libelle expérimental et de la fierté homosexuelle.
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Malheureusement, même si le manque criant de moyens a vraisemblablement limité l’ambition du réalisateur et de sa troupe d’acteurs, force est de constater que Le Chanteur est un échec sur toute la ligne : scénario poussif, mise en scène approximative, montage peu inspiré, direction d’acteurs catastrophique, bande-son inaudible, etc.