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Nuits de divagues frottées à l’alcool de rades improbables, chaleur communicative des copains, plans de Paris à l’aube, concerts de musique métisse, élans de lyrisme… Avec C’est beau une ville la nuit, Richard Bohringer adapte son roman à succès des années 80. Et signe un film nomade, viscéral, énervant, qui ne connaît ni les compromissions ni les accommodements. (…) Inégal mais passionné, écrit au présent du vindicatif, doté d’une interprétation perpétuellement à la limite du «hors-jeu», C’est beau une ville la nuit retrouve souvent en grâce ce qu’il perd en vigueur.