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Le charisme est une qualité naturelle qui ne se commande pas. Et malgré ses efforts, le réalisateur/scénariste/interprète Arnaud Viard ("Clara et moi", son premier film, a plus de dix ans) déploie une sympathie trop calculée pour que son personnage autobiographique de cinéaste en galère (difficulté à avoir un enfant, mère agonisante, travail laborieux sur son nouveau projet, panne de désir sexuel) suscite le sourire et l’empathie voulus. Et l’analogie entre l’accouchement d’un film et celui d’un enfant pèse des tonnes. Mais lorsqu’il s’écarte de la confession nombriliste pour entrer de plain-pied dans la fiction, l’entreprise décolle vraiment. Alors pour ces vingt minutes de pur élan romanesque, quand Arnaud fera son troisième film, nous serons au rendez-vous.
Toutes les critiques de Arnaud fait son 2e Film
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Que du bonheur ! C'est ce que ressent le spectateur face à ce deuxième film d'une touchante simplicité. (...) Des moments tendres, voire émouvants s'entrechoquent avec de francs moments de drôlerie.
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Cette autofiction-confession laisse deviner son désir d'aller à la rencontre de tous les publics. Avec générosité, mais, parfois, maladresse.
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Ce pourrait être très convenu, c’est frais, simple, touchant car l’homme a l’art de se livrer.
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Dans "Arnaud fait son 2e film", Viard a de l'humour et de l'humilité. Ces ingrédients n'ont pas de prix, en ces temps de prétention et de gravité.
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L'idée laissait craindre un certain nombrilisme. Et finalement, (presque) pas du tout. Le film se regarde sans déplaisir, informe le néophyte sur ce drôle de milieu et donne envie de voir le troisième long-métrage de cet humble passionné
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Arnaud Viard a misé à fond sur la carte de l'autobiographie en évitant le piège narcissique.
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Il y a beaucoup d'amour et d'humour chez ce réalisateur-auteur-acteur qui puise dans son expérience personnelle pour livrer un état des lieux du cinéma français. On rit parfois jaune mais on se laisse happer car Arnaud Viard a un sacré talent. On aimerait juste en profiter plus souvent.
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On adore ce film qui, même s'il se passe dans le milieu du cinéma, évoque les aléas d'une vie qui peut être celle de chacun. Il dit sans nombrilisme ni apitoiement le désir simple d'être heureux.
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Avec l’aide de bons techniciens et d’excellentes comédiennes, Viard raconte tout cela avec inspiration et fluidité, crudité et pudeur, émotion et humour, dans la veine d’un Woody Allen (en moins génialement drôle) ou d’un Nanni Moretti (en moins politique et grinçant).
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Cette fable contemporaine et citadine en forme d’autofiction, sur le désir de cinéma, l’engagement, la?fuite, l’amour, a été faite avec une?grande économie de moyens. Elle n’en distille pas moins son petit brin de charme et d’humour.
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Un film si propre et lisse, tombant des yeux rapidement malgré sa relative brièveté (1h20), et en fin de compte irritant par sa gentillesse sirupeuse.