-
Au sein d’un cinéma français formaté, Albert Dupontel fait office de tornade salutaire. Un comique démolisseur dont le burlesque énervé fait péter les coutures du bon goût. Dans le genre, 9 Mois ferme, c’est du brutal. Son personnage borderline, son énergie, ses références (Buster Keaton et Tex Avery) passées à la centrifugeuse trash composent une forme de slapstick sous acide réjouissant. L’idée de génie est d’avoir placé Sandrine Kiberlain au coeur du dispositif. Elle décroche enfin son grand rôle comique, véritable mécanique de précision, contrepoint frigide à une partition foutraque. Foutraque mais pas vaine car, comme toujours, derrière la caricature survoltée, Dupontel pose son regard sur la société. Ici, c’est la justice qui prend cher. On peut lire le film comme une version folle de 10e Chambre – Instants d’audiences, de Raymond Depardon, avec ses magistrats aveugles et ses fonctionnaires impuissants ou à côté de la plaque. La farce n’a alors plus d’égale que la vérité
Toutes les critiques de 9 mois ferme
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
(...) Dupontel fait décoller une comédie de folie dans laquelle, une fois de plus, il a revêtu le costume de ce son personnage au QI de Grosse Bertha.
-
On n’avait pas vu Dupontel aussi en forme depuis Bernie ; son énergie débordante enfin maîtrisée, le sale gosse du cinéma accouche d’un adorable monstre.
-
9 mois ferme, le « drame-rigolo » d' Albert Dupontel est le film à ne manquer sous aucun prétexte, une véritable réussite !
-
9 Mois ferme fuse et pétarade, déborde d’idées et d’imagination. Il joue des montages accélérés, des dialogues ciselés balancés du tac au tac, des apparitions clin d’œil endossées par Terry Gilliam, Yolande Moreau ou Jean Dujardin. Irrévérencieuse, intelligente, constamment inattendue, c’est la comédie française qu’on espérait depuis longtemps.
-
On y court car c'est une des comédie les plus barrées et les plus drôles de l'année. Une réussite !
-
Bien entouré, le duo Kiberlain- Dupontel fait des étincelles dans cette comédie vacharde et tendre, l’une des plus drôles de l’année
-
Une des comédies les plus drôles qui nous ait été donné de voir depuis longtemps (...) Au nom du peuple, monsieur Dupontel, merci pour ce moment de cinéma jubilatoire !
-
une comédie truculente et totalement barrée, comme seul Dupontel sait les faire. Fort de son humour grinçant et de sa réalisation enlevée, il retrouve en plus son personnage de brute attachante digne de ses sketchs qui nous faisaient tant rire.
-
Cette comédie corrosive, irrévérencieuse et trash confirme le talent d’Albert Dupontel dont le duo avec Sandrine Kiberlain est savoureux. A mourir de rire.
-
[POUR] Albert Dupontel, jusque-là cinéaste original et incisif ("Bernie", "Le Créateur", "Le Vilain"), mais souvent freiné par la maladresse de son agressivité. Le voilà, soudain, transformé, très à l'aise entre rosserie et charme
-
Albert Dupontel met un énormissime coup de boule à la comédie formatée.
-
Ariane, juge d’instruction et célibataire endurcie, découvre qu’elle est enceinte de Nolan, accusé de “globophagie”. Leur confrontation improbable donne lieu à une série de situations désopilantes brillamment servies par le tandem Kiberlain-Dupontel.
-
Une comédie énergique et ramassée. (...) les gags font naître une jolie invraisemblable tendresse.
-
Il n'est pas interdit de voir en "9 Mois Ferme", conçu par un esprit inventif et indépendant, une sorte de film-somme tout en autocitations (beaucoup du "Créateur" et de "Enfermés dehors"), en dialectique (différence et répétition, humour et tragique), d'une générosité et d'un enthousiasme contagieux. Face à un Dupontel en monstre clownesque qui découvre naïvement sa paternité, il y a Sandrine Kiberlain qui, dans un personnage de juge ingrat et rigoriste d'un bout à l'autre, apporte un décalage adéquat entre le sérieux de la fonction et l'absurdité des événements.
-
Dupontel allie élégance de la mise en scène, grand guignol et sens du gag. D’un avocat bègue à un flic balourd en passant par un prévenu pas si dégénéré que cela – Dupontel himself – tous les personnages possèdent une haute dose comique. La palme revient à Sandrine Kiberlain. Un froncement de sourcils, une mimique lui suffisent pour déclencher l’hilarité tout en restant dans l’émotion de son rôle de femme enceinte. Jubilatoire de bout en bout.
-
Délicieusement trash et burlesque, cette cinquième réalisation de Dupontel brille par sa tendresse espiègle et son humour ravageur. Cet opus séduira au-delà de ses fans. Plus exubérante que jamais, Sandrine Kiberlain se lâche, et on en redemande. Verdict : passer à côté serait ballot !
-
Albert Dupontel, le furieux réalisateur de Bernie et du Créateur, se préoccupe à présent de forme. Son dernier film est ainsi à la fois un festival visuel, l’image étant truffée de clin d’œil, de gags cachés toujours hilarants, et un drame doux-amer.
-
Neuf mois ferme ! C’est la sentence qui attend la juge Ariane Felder (Sandrine Kiberlain), mise enceinte un soir de nouvel an par un inconnu qui se révèle être un criminel (Albert Dupontel). Après Le Vilain, le comédien réalisateur nous offre un shot d’humour trash. Entre Grand-Guignol et gags à la Tex Avery, il accouche d’un bébé cinématographique ultra-efficace, étendard de tous les marginaux qu’il aime tant et qui ponctuent sa précieuse filmographie
-
Avec une délicatesse de touche inattendue, une palette de focales subtiles et une panoplie de seconds rôles abonnés à son cinéma (...), Dupontel s'apprête à élargir un public qu'il va, certes, faire pleurer de rire. Mais aussi rire et pleurer.
-
[CONTRE] (...) son personnage à [Albert Dupontel] est, de loin, le moins intéressant, porteur d'un humour beauf et d'une imagerie gore attardée.
-
Dupontel joue avec "9 mois ferme" sur un comique faussement punk où la beauferie se pare de tout un folklore anar extrêmement ringard (…) Si le film baisse de régime à chaque apparition de Dupontel, il brille étonnamment dans ses saillies burlesques grâce à Kiberlain, étonnante.