Il passe avec talent des rôles de Slave fantaisiste (Entrée des artistes, M. Allégret, 1938 ; la Nuit fantastique, M. L'Herbier, 1942) à des compositions plus inquiétantes qu'il crayonne avec le même bonheur (Madame et le mort, L. Daquin, 1943 ; le Testament du docteur Cordelier, J. Renoir, 1961 ; Judex, G. Franju, 1964 ; l'Aveu, Costa-Gavras, 1970). Cependant, le théâtre le retient avec bonheur, et ses contributions au cinéma deviennent rares : la Nuit de Varennes (E. Scola, 1982), les Matins chagrins (Jean-Pierre Gallepe, 1989), la Joie de vivre (Roger Guillot, 1993). Comédien intelligent, il évite autant que possible les pièges que lui tendent son physique tourmenté, sa diction mordante et le folklore russe tant exploité par le cinéma français.