Elle débute à la scène en 1944 en remplaçant Madeleine Robinson dans Une grande fille toute simple (titre qui la définit assez bien). C'est le début d'une longue carrière qui la conduira de Barillet et Grédy à Obaldia et de Sartre à Tchekhov. À l'écran, après des débuts assez ternes dans Patrie (L. Daquin, 1946), elle joue de ses charmes physiques dans le Cocu magnifique (E. G. de Meyst, 1947), pleure à chaudes larmes dans la Table aux crevés (H. Verneuil, 1952) et porte le voile (à ravir) dans Thérèse d'Avila (à la télévision). On se souviendra surtout de la jolie boiteuse de Voyage en Italie (R. Rossellini, 1954), avec laquelle flirte sans succès George Sanders. Mariée successivement à Claude Dauphin et à Jean Versini, il lui arrive aussi de peindre et d'écrire (cette dernière activité sous le pseudonyme de Claude Chauvière).