Alors que sa carrière était en perte de vitesse, Claire Danes est revenue au summum grâce à la série d'espionnage Homeland, qu'elle porte sur ses épaules.L'actrice révélée par la sitcom Angela, 15 ans, dans laquelle elle avait les cheveux rouges, y campe une agent de la CIA souffrant secrètement de troubles bipolaires et multiplie les scènes de pétages de plombs hystériques. A tel point que les téléspectateurs, souvent agacés par cette profusion de grimaces et de larmes, se sont amusés à répertorier ses "crying faces" pour en faire des memes.En couverture du numéro de janvier de la version américaine du magazine Glamour, l'actrice de 34 ans a évoqué ces scènes de crise et la réaction qu'elles provoquent."Oui, c'est vrai, Carrie est très émotive. C'est un fait. Mais je pense que les gens ont vraiment du mal avec les émotions. Ils sont mal à l'aise devant l'expression brute des émotions. Mais vous savez, c'est mon job, je n'ai pas ces craintes. Je ne me suis jamais préoccupée de savoir si j'allais être belle à l'écran. Je me préoccupe de savoir si je joue un beau personnage", affirme Claire Danes.Celle qui pose avec une adorable boule de poils blanche toute rigolarde confie également son amour pour Lena Dunham, la créatrice trash et décomplexée de la série Girls : "Je suis une féministe. Et je suis tellement heureuse que Lena Dunham existe car elle l'est aussi et elle s'exprime beaucoup à ce sujet. Oui les femmes ont plus de pouvoir et d'influence mais il n'y a pas d'égalité. C'est faux. Putain, ça me rend dingue. Désolée de m'emporter mais c'est fou que les femmes soient sous-représentées à Hollywood."
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