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Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues"

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2010

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2000

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2006

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2006

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2006

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2007

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2014

Gérard Depardieu balance : "Cannes c'est le triomphe des mauvaises drogues". Ici en 2014

Trente ans après Loulou de Maurice Pialat, Guillaume Nicloux réunit à nouveau à l'écran Isabelle Huppert et Gérard Depardieu dans Valley of Love en sélection officielle au Festival de Cannes. "Vingt-deuxième" montée des marches pour la grande dame du cinéma, quinze ans de Festival et un passif de plagiste pour le monstre du 7e art, l'occasion pour les deux grands acteurs de livrer leur ressenti sur ce prestigieux événement cinématographique, pas si grandiose à leurs yeux.Artiste de tous les excès, ogre de talent et d’outrances, Gérard Depardieu est passé maître dans l'art du mot savoureux façon grande gueule. Fidèle à son légendaire franc-parler, l'acteur n'a pas démérité dans les colonnes de Télérama en expliquant que selon lui le Festival de Cannes avait perdu de son panache : "Avant d’être acteur, le Festival de Cannes, je l’ai d’abord connu comme plagiste. De la plage, je trouvais ça magnifique. Et le soir j’entrais dans les fêtes comme si j’en sortais, avec un aplomb incroyable. Devenu acteur, je me suis beaucoup amusé avec les cinéastes italiens venus à Cannes. Les Ferreri, Bertolucci, Scola, Pasolini, Comencini… Grâce à eux, il y avait quasiment un scandale à chaque festival. Ce n’était pas une époque médiocre comme aujourd’hui, une époque dont on ne parlera même plus dans cent ans. C’était avant le triomphe et l’omniprésence de la télé à Cannes, des yachts, des fausses fêtes, des mauvaises drogues et du règne de joailliers sponsors au bout du rouleau. Je suis fatigué de tant de bêtise…" assène-t-il.Moins catégorique que le "voyou" du cinéma, Isabelle Huppert nuance : "Aller à Cannes est une excitation et une souffrance. Il faut affronter quelque chose, on ne sait pas vraiment quoi… C’est si privé, si intime, un tournage, le maquillage, le face-à-face avec soi… Et tout à coup, à la sortie du film, vous êtes exposée à des centaines de milliers de gens. Peu de métiers vous font traverser pareils extrêmes…".Mais l'un comme l'autre, tout comme Catherine Deneuve avant eux, s'accordent à penser que le Festival de Cannes n'est pas une partie de plaisir. L'histoire de Valley of Love : Isabelle et Gérard se rendent à un étrange rendez-vous dans la Vallée de la mort, en Californie. Ils ne se sont pas revus depuis des années et répondent à une invitation de leur fils Michael, photographe, qu'ils ont reçue après son suicide, 6 mois auparavant.Malgré l'absurdité de la situation, ils décident de suivre la programme initiatique imaginé par Michael...La bande-annonce de Valley of Love, en compétition au Festival de Cannes, au cinéma le 17 juin 2015 :  MC