Le film- culte de Jon Hughes est à l’honneur ce soir de Place au cinéma, présenté par Dominique Besnehard sur France 5
Un scénario écrit à vitesse grand V
Sorti en 1985, Breakfast club met en scène cinq lycéens aux caractères aux antipodes les uns des autres qui, se retrouvant tous en colle un samedi après- midi, vont apprendre à mieux se connaître. Ce sommet du teen movie made in USA est le tout le premier long métrage mis en scène par John Hughes (disparu le 6 août 2009 à seulement 59 ans) qui expliquait l’avoir écrit en seulement… deux jours, les 4 et 5 juillet 1982 avec en tête une actrice alors vierge de toute expérience sur grand écran qu’il avait simplement découverte sur une photo : Molly Ringwald. Et pour laquelle il avait tout d’abord développé un film dont elle tenait le rôle- titre : Seize bougies pour Sam. Tourné pour seulement un million de dollars, Breakfast club en rapportera 51 millions à travers le monde. La première version du film, celle qui avait la préférence de Hughes, durait 2h30 avant qu’il ne consente à des coupes franches pour parvenir à 1h37. Et ce premier montage restera invisible à jamais car le négatif de la plupart des scènes coupées a été détruit.
Un tube inoubliable
Comme tout film culte ou presque, Breakfast club a… sa chanson culte ! En l’occurrence Don’t you (Forget about me) co- écrite par Keith Forsey (à qui l’on doit notamment le What a feeling d’Irene Cara dans Flashdance à la même période) et Steve Schiff (le guitariste de Nina Hagen, à cette époque). Billy Idol et Bryan Ferry avaient été approchés pour l’interpréter mais avaient décliné. Une chance pour le groupe Simple minds qui s’en est chargé. Car si les Ecossais avaient déjà 7 albums à leur actif, Don’t you (Forget about me) leur vaudra leur premier tube planétaire.
Un admirateur nommé Stanley Kubrick
Fan parmi les fans de ce film- culte qui a traversé les décennies, Stanley Kubrick avait révélé l’avoir vu quatre fois et été particulièrement épaté par la performance d’un des comédiens, Anthony Michael Hall qu’il comparait à un jeune Spencer Tracy. Au point de lui proposer dans la foulée le rôle central de Full Metal Jacket, celui du soldat J.T. Davis. Mais après des mois et des mois de négociations infructueuses, Anthony Michael Hall a fini par décliner la proposition, laissant le champ libre à Matthew Modine.
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