Mourir peut attendre
Universal Pictures France

La star revient sur sa dernière incarnation de James Bond.

Daniel Craig reviendra bientôt dans le costume de Benoît Blanc, l'enquêteur d'A couteaux tirés, pour une suite prévue à Noël sur Netflix intitulée Glass Onion. En pleine promotion du film de Rian Johnson, l'acteur est revenu auprès du Los Angeles Times sur la fin de son autre saga, James Bond, dont l'ultime volet Mourir peut attendre est sorti au cinéma à l'automne 2021. Attention aux spoilers, si vous ne l'avez pas vu : Craig parle ci-dessous de la toute fin du blockbuster. 

"Il y avait deux bonnes raison (de tuer Bond) : une pour moi-même et une pour la franchise. Je trouvais qu'il fallait qu'on reparte de zéro une nouvelle fois. Donc, tuons mon personnage et allons chercher un nouveau Bond, une nouvelle histoire. Commençons à 23, 25 ou 30 ans. L'autre raison, c'est que j'avais besoin d'avancer. Je ne voulais plus revenir. Je suppose que j'aurais dû m'estimer chanceux qu'ils me rappellent pour revenir, mais le fait est que j'avais besoin de passer à autre chose. Le sacrifice qu'il fait dans le film, il le fait par amour et il n'y a pas de plus belle raison. Donc ça semblait être la bonne manière d'en finir."

Mourir peut attendre : juste la fin du Bond [critique]

Dès 2019, Daniel Craig avait déjà fait part de son envie d'"en finir" avec Bond. Il expliquait alors à Entertainment Weekly avoir pris cette décision suite au tournage de Spectre : "J'ai terminé ce film avec une jambe cassée. J'ai alors dû me remettre en question : serais-je capable, physiquement, d'en refaire un ? Est-ce que j'en avais envie ? Car passer ce coup de fil à votre femme pour lui annoncer que vous vous êtes cassé la jambe, ce n'est pas un moment agréable." Dave Bautista, qui partageait l'affiche de Spectre avec lui, et qui vient de le retrouver sur Glass Onion, a confirmé récemment au même média que Craig "n'était pas heureux" sur le tournage de ce blockbuster : "On sentait qu'il avait beaucoup de pression sur les épaules. Il ne semblait pas être la personne la plus heureuse au monde sur Bond, mais sur Glass Onion, c'était le parfait opposé. Il s'éclatait, il avait toujours le sourire aux lèvres, on le voyait heureux d'interagir d'avantage avec l'équipe. Car sur Spectre, il n'y avait pas beaucoup d'échanges entre lui et le reste de la distribution. Sur celui-ci, c'était l'inverse, on était toujours ensemble. J'ai pu apprendre à mieux le connaître et à le voir jouer à sa façon." 

Voici la bande-annonce de Glass Onion, à voir sur Netflix à partir du 23 décembre :