José Garcia : "J'adore les personnages qui sont un peu tordus, en fait"
Mars Distribution/Gaumont/Apollo Films

Pourquoi l'acteur accepte-t-il de plus en plus de "jouer des salopards" ? Il se confie en vidéo.

Première vient de rencontrer José Garcia au festival d'Angoulême, à l'occasion de la présentation d'A toute allure, qui sortira au cinéma le 6 novembre prochain. Dans cette comédie romantique au pitch imparable -quand Le Chant du loup rencontre Coup de foudre à Notting Hill : Pio Marmaï y joue un steward romantique qui va courir après Eye Haïdara, officier de sous-marin tactique-, le comédien de 58 ans incarne le commandant, qui, à en croire la bande-annonce, n'est pas franchement ravi de la romance qui est en train de naître sous ses yeux.


Nous, les Leroy : très drôle mais surtout émouvant [critique]

Un nouveau rôle pas 100% positif pour José Garcia, qui a pourtant la réputation d'être un acteur sympathique, bavard, et amateur de rôles comiques imparables, mais qui enchaîne ces temps-ci les personnages plus sombres, voire carrément méchants. Pourquoi aime-t-il tant "jouer des salopards" ? C'est la question qu'on lui a posée lors du festival du cinéma francophone, et il était absolument ravi d'y répondre, citant Le Couperet (2005), de Costa-Gavras, ou le plus récent Nous, les Leroy, de Florent Bernard, pour illustrer son propos.

"José, on arrive encore à l'aimer, même quand il est tête de con", lui a ainsi dit le jeune réalisateur, ce qui confirme la théorie de Garcia selon laquelle "pour faire une crapule ou un salopard, faut être profondément honnête."

"J'adore les personnages qui sont un peu tordus, en fait, confirme-t-il. Comme je sais que dans la vie je suis un mec plutôt cool, et bien, quand je vais faire un salopard, je vais aller dans une limite qui ne me pose aucun problème. (…) C'est plus difficile pour moi qu'on me prenne au sérieux en France, mais ça arrive de plus de plus. Je commence à entrer dans des personnages assez ambigus."

Voici la suite de son entretien en vidéo :

Interview et montage : Lucille Bion