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Le vrai nanar, l’énorme, le majuscule n’est plus très prisé du public et des exploitants. Remercions donc Alain Minier de nous offrir ce vigilante made in France qui voit Olivier Marchal, en ex-taulard, remettre de l’ordre dans sa vie et dans son quartier de Ménilmontant « qui a bien changé ». Rien n’est laissé au hasard : les invraisemblances, les clichés, le mauvais goût (ah, cette levrette dans la douche ou cette branlette prodiguée par une pute au grand coeur !), le jeu approximatif, la mise en scène de fonctionnaire... On en redemanderait presque.
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Tout est à l’avenant : de ces plans grotesques où dès qu’un personnage se saisit d’une arme, il tourne sur lui-même, à la mine de chien battu d’Olivier Marchal dont on se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère. On atteint ici à la nullité absolue.
Toutes les critiques de Un P'tit Gars de Menilmontant
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré la platitude de la mise en scène, on ressent comme une faiblesse pour ces p’tits gars-là.
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Les fans d’Olivier Marchal seront en terrain presque conquis. Malheureusement, ce sera dans le cadre d’un téléfilm de petite envergure.
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La nostalgie du Paris des apaches ne suffit pas à donner corps à ce film maladroit.
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Avec ce polar de facture banale, le réalisateur Alain Minier dresse un portrait désenchanté d’un haut lieu du Paris populaire (son quartier), où les valeurs d’antan ont volé en éclats. Olivier Marchal et Smaïn sauvent l’ensemble de la médiocrité.
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Libéré de taule, Jo (Olivier Marchal) trouve son quartier transformé. Alain Minier a voulu réaliser un film noir teinté de réalisme social. Hélas, on dirait plutôt un épisode (musclé) d'un "Plus Belle La Vie" parisien, tant son Ménilmontant est peuplé de personnages caricaturaux.
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Autour d'O. Marchal en ex-criminel bourru, le réalisateur accumule une pile de stéréotypes, et livre un film desservi par une mise en scène insipide et un scénario fonctionnel.