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« I don't feel no pain no more, I left this cruel world behind »... La chanson du début donne le ton : inédit chez nous, ce dessin animé de 1982 n’a rien à voir avec les classiques Disney de l’époque. D’une noirceur et d’une mélancolie folles, l’odyssée de ces deux chiens échappés d’un laboratoire et traqués par les hommes n’est pas un conte de fée pour enfants, mais une fable réaliste sur la cruauté des hommes. Ancien agent de Milos Forman et producteur de Ken Russell, Martin Rosen (aidé par un tout jeune Brad Bird) signait un ovni déchirant à rattraper d’urgence.
Toutes les critiques de The Plague Dogs
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'exhumation de ce sombre bijou est une vraie surprise (...). Quelque chose d'un peu daté, de souterrain, rend la vision de "The Plague Dogs" très troublante, en résonance avec un fond obscur et archaïque, qui vous donne le sentiment d'avoir été, un temps, un chien en cavale.
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Ce dessin-animé déchirant qui milite contre la vivisection et les expériences réalisées sur des animaux est resté trente ans inédit sur notre territoire. Il est grand temps de le découvrir.
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(...) la grâce des dessins et la qualité artisanale de l’animation en font un plaisir esthétique de chaque instant. Enfin, la séquence finale, superbement poétique dans sa volonté d’abstraction, bouleversera tous les spectateurs et s’inscrira à coup sûr dans leur mémoire pour longtemps. Assurément la marque des grands films.
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(...) "The Plague Dogs" n'est pas un film pour enfants. C'est la bizarrerie extrême de ce film qui en fait l'attrait. (...) Ces ambivalences (...) laissent le film dans un espace étrange, où peu de spectateurs sont allés le chercher. Pourtant, il en vaut la peine.
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(...) "The Plague Dogs" est une oeuvre touchante et poétique d'une infinie tristesse. La grande évasion des deux héros est un drame qui a, depuis, inspiré de nombreuses oeuvres, dont le récent "Happy Feet", de George Miller. A voir, absolument.
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Un très belle animation, soignée à l'ancienne, parfaitement raccord avec la tristesse qu evéhicule cette histoire d'animaux traqués. Revers de la médaille, cette mélancolie se révèle un peu trop pesante.
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Même si l'animation, un peu raide, et le dessin, très marqué année 1980, semblent légèrement désuets, ce faux film pour enfants, vraiment écolo et politique, méritait de sortir de son long purgatoire.
