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Spike Jonze devait réaliser, Kaufman s’y est mis. Par moments, une forme de vertige se dégage de cette structure en poupées russes. Mais, la plupart du temps, Hoffman ne transmet que le malaise dépressif de son personnage. On dirait du Woody Allen sans humour.
Toutes les critiques de Synecdoche, New York
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est un peu compliqué, d'autant que passé, présent et futur se superposent... Déprimant ? Ce n'est rien de le dire ! Mais passionnant aussi.
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Délirante mise en abyme du réel, ses « univers » se démultiplient comme des cellules cancéreuses. Si ce n'est que Kaufman a vu trop grand : il s'emmêle peu à peu dans le fatras d'une représentation gigogne boursouflée et absconse. Restent quelques belles idées surréalistes : cette maison perpétuellement en feu, habitée par l'une des maîtresses du héros, ou ce pétale de rose fané, qui tombe du tatouage d'une mourante...
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Comme l'indique un titre qui fait tache dans le système commercial américain, cet artiste en proie aux doutes et aux névroses joue d'une figure rhétorique, la synecdoque, pour figurer le monde à partir d'une scène, l'angoisse universelle à partir de celle d'un individu en panne de vie, d'inspiration... (...) Le film est sinistre, la grâce y manque.