Toutes les critiques de Sommeil Blanc

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Guyon prouve qu'il sait instaurer un climat... et choisir ses comédiens puisqu'on retrouve ici Hélène de Fougerolles, excellente dans un rôle enfin digne de son talent. A suivre.

  2. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Le scénario, adapté d'un roman de G.J. Arnaud procède si méthodiquement que bientôt chaque péripétie découle géométriquement de la précédente, ce qui pour un thriller empêche un peu le frisson. On en est d'autant plus frustré que le film emploie avec intelligence la neige, les sapins, le vent et - surtout - les acteurs. Ces derniers temps, on finissait par se demander si on avait rêvé du talent d'Hélène de Fougerolles, à force de la voir aux côtés de Michael Youn ou sous la direction de Jean-François Davy. Sommeil blanc a le mérite de la mettre sérieusement au travail, et son portrait de dépressive est solidement construit.

  3. Télérama
    par Jacques Morice

    Le cinéaste choisit de maintenir le suspense en suggérant plusieurs interprétations, au risque d'agacer, le moindre geste devenant une énigme. Les séquences finissent malgré tout par composer un puzzle autour d'une disparition d'enfant. Dans cette atmosphère cotonneuse, entre trauma, malaise et convalescence, Hélène de Fougerolles se débrouille fort bien. Ainsi utilisée, on aimerait la voir plus souvent.

  4. Paris Match
    par Alain Spira

    Slalomant entre le drame intimiste et le thriller fantastique, ce film plonge le spectateur dans une ambiance oppressante. Hélène de Fougerolles, convaincante dans un registre dramatique, trouve ici un rôle fort et sensible. Dommage que le scénario, par manque d'envergure, empêche cette oeuvre de voler au-dessus du niveau d'un bon téléfilm.

  5. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Peut-être qu’en osant jouer la carte du fantastique et du malaise, tout en osant un discours plus radical, l’auteur aurait pu insuffler davantage de personnalité à ses efforts. Ces défauts écartés, on ne manquera pas de suivre ses prochains essais cinématographiques ; le cinéaste se montre ici bien talentueux dans son inventivité visuelle et son sens du cadrage, ce qui pourrait l’amener à progresser très vite. Bref, malgré ses ratés, Sommeil blanc est un film prometteur.

  6. Brazil
    par Sam Lowry

    Les intentions sont certes louables, mais de bonnes intentions ne font pas un bon film. Peut-être qu'avec un scénario un peu plus épais, de meilleurs acteurs masculins... Peut-être... ou pas.