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En quelques plans (superbement shootés par Mauro Fiore, le chef op d’Avatar), Shawn Levy installe un futur dont le réalisme suintant fait tout de suite avaler le concept improbable d’un film qui tente quand même le grand écart entre Rocky et Transformers. La vraie surprise, ce sont ces matchs de « roboxe » extrêmement spectaculaires, qui parviennent à faire vibrer alors qu’ils auraient pu être aussi désincarnés que ces géants de fer s’affrontant jusqu’à ce que tôle froissée s’ensuive. En épousant le point de vue de l’enfant, dont l’émerveillement face aux machines est communicatif, Real Steel cherche évidemment à reproduire la magie qui parcourait le cinéma de Spielberg et de Zemeckis dans les années 80. J.J. Abrams s’est mesuré à l’exercice cet été de façon plus convaincante avec Super 8, mais Shawn Levy est loin de démériter. Parfois grippée par une overdose de bons sentiments (Danny Elfman mériterait qu’on lui confisque ses violons), la mécanique bien huilée du réalisateur assure malgré tout le spectacle jusqu’au dernier round.
Toutes les critiques de Real Steel
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A partir d'une nouvelle de Richard Matheson, Shawn Levy signe un blockbuster spectaculaire. Sur le thème classique de la rédemption et de l'amour filial, ce divertissement des studios Disney offre d'impressionnants combats entre robots à la mode Transformers.
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Au-delà de la réconciliation père-fils qui frôle le pathos, le film résonne des coups de boutoir métalliques assénés lors des duels impressionnants, dans la droite ligne du cinéma de Michael Bay. Real Steel ne prend donc pas de risque avec son scénario balisé, il fait dans l'efficacité.