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De formidables images sous-marines, grâce à une caméra numérique installée dans un caisson étanche hydrodynamique et qui nous fait vivre au plus près des poissons, crustacés et autres requins blancs. Le temps d’un film, nous voilà transformés en créatures marines évoluant non pas dans un monde de silence, mais dans un univers plein de bruits. Celui des mandibules, des
pattes sur le sable crissant, du claquement d’un bec prédateur... Mais, au fait, c’est quoi l’océan ? On constate qu’au final, on n’en sait pas plus. Les auteurs misent sur l’émotion des images, l’épure du commentaire et une musique emphatique et envahissante, sans même donner le nom des espèces en incrustation. Bref, l’émerveillement ne suffit pas à nous immerger dans
cet ambitieux voyage.
Toutes les critiques de Océans
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Océans est une plongée aux quatre coins du monde et une fête pour les yeux. Un texte d'accompagnement mieux calibré n'aurait pas été superflu, mais face à l'époustouflant duel entre une squille-mante (grosse crevette) et un crabe, à la majesté d'une baleine à bosse, ou à la ressemblance frappante du labre à tête de mouton avec John Merrick, alias Elephant Man, on oublie la candeur du propos pour mieux savourer la beauté et la nouveauté des images, toujours plus impressionnantes saisies dans la réalité que fabriquées par ordinateur.
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Un somptueux opéra sous-marin, filmé pendant sept ans dans toutes les mers du monde avec des appareils conçus spécialement pour donner à voir et à entendre ce qu'on n'avait jamais vu et entendu.
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Dans cet opéra d'écailles, de nageoires et de vagues, Jacques Perrin semble dire à son fils (Lancelot Perrin) : à toi de jouer maintenant. Et à vous de vous émerveiller.
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La réussite de ce beau documentaire passe par la splendide musique de Bruno Coulais et un mixage exceptionnel qui mélange avec maestria les sons drôles et étonnants des fonds marins. Ce monde qui vit vingt mille lieues sous les mers n’est pas si silencieux que ça, ce film se regarde aussi avec les oreilles. La planète mer est notre maison, une maison que nous devons partager, respecter et surtout protéger. Arrêtons vite le carnage, semble nous dire « Océans ».
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Non ! Cent fois non ! « Océans », véritable opéra marin coréalisé et produit par Jacques Perrin (...), n’est pas un film animalier de plus. Mais une immersion en eaux encore plus profondes dans la fascination. Pourquoi ? Parce que cette plongée dans un monde où « la nature a tout essayé » repose sur des inventions technologiques qui permettent de voir les habitants de la mer au fond des yeux.
Certains membres de l’équipe se sont métamorphosés en Géo Trouvetout. Le chef-opérateur Philippe Ros, qui a supervisé l’ensemble des images, a notamment créé une caméra numérique révolutionnaire capable d’harmoniser les formats. D’ingénieux systèmes d’observation et de circulation sous-marine permettent aux nageurs de s’approcher au plus près des animaux et de participer, sans les effrayer, à leurs folles chevauchées. Mais ce n’est pas tout : les 400 acteurs de cet exceptionnel vaisseau d’images, qui ont bénéficié d’un véritable luxe pendant sept ans sur 54 points du globe, sont reconnaissants à Jacques Perrin de ne jamais les avoir pressés -
Océans est-il un film grandiose ? Il l'est, en dépit de son introduction et de sa conclusion un rien nunuche, nous montrant l'émerveillement très Petit Prince d'un garçonnet qui demande : "L'océan, c'est quoi ?"
Justifiant le pluriel de son titre par le travail collectif qu'il représente (scientifiques, cameramen plongeurs, ingénieurs du son, monteurs, compositeur) et la multiplicité des mondes qu'il explore, Océans impose son parti pris : contemplatif et écologique. Il ne s'agit pas d'un documentaire animalier. Le commentaire, sobre, réduit à presque rien, ignore le discours didactique et le cours d'histoire naturelle. Le maître mot y est l'émotion, la fascination pour l'impressionnante et sauvage majesté de ce qui est capté. -
Les qualités d’Océans, notamment dues à un budget abyssal et à une vision du spectacle en grand large, sont souvent époustouflantes de beauté et de majesté. C’est d’ailleurs dans cette brillante affirmation de la suprématie de l’océan, dans sa biodiversité et sa place fondamentale dans notre écosystème, que les deux cinéastes parent leur documentaire de sa plus grande force. Les auteurs ajoutent un discours écologique plus prégnant que dans les précédentes productions animalières de Perrin.
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On se doute, bien sûr, des prouesses techniques que ce documentaire a nécessitées, mais on les oublie devant l'ampleur et la beauté de la fresque. Suivre le ballet des bélugas, cétacés presque fantomatiques (et qui n'ont rien à voir avec le caviar !), entendre le grognement de la murène ruban ou le soupir de l'étoile de mer contribuent à la magie d'un spectacle qui se passe (presque) de mots. Et les sept petites minutes de commentaire (sur presque une heure quarante-cinq !) préfèrent alerter plutôt qu'alarmer : il est temps, encore, de protéger la diversité animale pour que la planète reste bleue... Quand d'autres écolo-cinéastes misent sur l'emphase, Jacques Perrin, lui, se contente de prendre son jeune fils par la main pour lui confier ses craintes et ses espoirs... Océans est un bain de jouvence.
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Entre beauté et violence d'un monde du silence menacé, Jacques Perrin co signe un grand documentaire animalier poétique, amusé et poignant.
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La mer, notre mer, est menacée. Pillée, salie, ravagée, que sera-t-elle dans un demi-siècle ? Une mare sans vie, un dépotoir. Jacques Perrin montre ce que nous sommes en train de perdre, cette beauté sans limite.
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On a envie de clamer comme Renaud : “La mer, c’est dégueulasse, les poissons baisent dedans.” En fait, on aimerait bien le voir ce côté dégueulasse, mais ici pas question d’écœurer le chaland. On égrène les clichés comme des perles, sans se demander si ça ne frise pas le poster, ces dauphins bondissant hors des vagues et ces baleines fouettant les airs avec leurs nageoires.