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Les fans de la trilogie auront, le sentiment de retrouver des vieux copains avec qui ils sont sûrs de bien rigoler. Pour les créateurs de la première heure, le cirque est aussi l'occasion de mettre en scène un spectacle féerique en 3D avec des numéros spectaculaires inspirés du cirque du soleil, des lumières éblouissantes et une bande originale ultra-vitaminée.
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Plus il court vers sa fin, plus "Madagascar 3" dégage de lumière et d'énergie, atteignant une sorte de comble fusionnel avec un numéro de cirque musical illustré par le Firework de Katy Perry.
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Les auteurs s'amusent avec les clichés nationaux, et deux scènes démentes valent particulièrement le détour.
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Ce volet est un feu d'artifice de gags ! On a adoré (...) !
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Truffé d'autodérision et de références parodiques, à James Bond, au gendarme de St Tropez, aux comédie policières de Georges Lautner, agrémenter de rebondissements cocasses et de dialogues épicés Madagascar 3 se distingue aussi pas l'inventivité de ses visuels et sa capacité à se moquer de tout avec une belle insolence.
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Enfin un nouveau tour de piste pour le bestiaire poilant de la saga DreamWorks qui, cette fois, allume aussi le feu en 3D. Bourrée de gags et super vitaminée, l’odyssée mariole collectionne les séquences spectaculaires et, comme dans un spectacle de cirque réussi, convoque toutes nos émotions dans un délicieux cocktail de rire et de frissons. Vu l’invention et le talent de ses créateurs, la fine équipe, à son meilleur, se renouvelle (tout en conservant son ADN 18 carats) et décuple son précieux tempérament festif.
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Une suite colorée et pêchue (...) à l'intrigues certes secondaire, mais à l'énergie exaltante.
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de l'humour, de l'action, de l'émotion, de la romance et un brin de folie. Scénario bien ficelé, dialogues percutants, sens de la parodie, gags visuels, bande son qui décoiffe tout y est ! Madagascar 3 est un feu d'artifice.
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Certes alourdi par sa soif du spectaculaire, par un anthropomorphisme pesant et par quelques intentions graphiques franchement désagréables (...), le film aurait peut-être gagné en efficacité sans tout cet éventail d’artifices. Mais au final une sorte d’opération magique opère. Les ficelles ont beau être évidentes, l’œil s’amuse, s’embarque avec plaisir dans ce voyage, docile mais lucide. Habile.
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(...) l'univers du cirque donne aux créateurs de Dreamworks l'occasion de faire de la haute voltige en image. (...) un joyeux barnum survolté, sentimental et coloré.
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Comment ne pas craquer pour ces bestioles délirantes, fanfaronnes et... sentimentales ? Car si l'on aime tant les héros de Madagascar, c'est pour une très bonne raison. Derrière un cynisme de façade et des blagues au goût douteux battent des coeurs gros comme ça qui sautent aux yeux grâce à la 3D notablement bien utilisée.
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C'est un sacrée cirque, en effet que ce Madagascar 3. L'intrigue par dans tous les sens, on frise souvent l'hystérie (...) il faut s'accrocher ferme pour saisir les blagues qui fusent non-stop. L'humour est joyeusement potache et retriuve avec plaisir les délires du commando de pingouins, et les auteurs multiplient les clins d'oeil cinéphiles.
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par Gael Golhen
Toutes les critiques de Madagascar 3 : bons baisers d'Europe
Les critiques de la Presse
Après les bagnoles en goguette, les animaux en balade ? Suivant un pitch qui rappelle furieusement Cars 2, Madagascar 3 est donc un énième voyage initiatique « cartooné » qui laisse à penser que l’animation hollywoodienne est définitivement en panne de sens. Mais, pour se singulariser, DreamWorks a décidé de pousser toutes les aiguilles dans le rouge. On oscille donc entre le gonzo (une poursuite en Humvee dont Michael Bay serait fier), la déviance (la love story entre King Julien et l’ours en tutu) et l’humour new-yorkais (le script, signé par Noah Baumbach, l’un des scénaristes de Wes Anderson, est un sommet « psychotronique »). Le mot d’ordre est simple : faire péter toutes les coutures. Truffé de dialogues pleins de verve, ce récit insurrectionnel inverse toutes les valeurs et va très, très loin dans le délire graphique (pour résumer, du Dumbo sous acide). Tremble Pixar ! DreamWorks a enfin réussi à atteindre son objectif : faire des films pour l’adulte qui sommeille en chaque enfant. Et c’est génial.
Le gros problème du film est que malgré l’écriture affutée de Noah Baumbach, il ne raconte pas grand chose avec son semblant d’aventure initiatique pour les nuls. Basique, voire très faible, dans sa construction, Madagascar 3 trouve un charme inédit dans ses aspects complètement trash, avec son lot de déviances et une longue séquence de spectacle psychédélique assez hallucinante jusque dans son utilisation très ludique de la 3D.
Ce cirque là n'a donc d'autre prétention que de nous en mettre plein les mirettes durant 90 minutes en enfilant les pirouettes les plus comico-vertigineuses possibles et inimaginables. Et que diable si (une fois de plus chez DreamWorks) l'intrigue et les protagonistes ne servent que de faire-valoir à un long-métrage d'animation 3D n'ayant d'autres prétentions que du divertissement au premier degré.
Un troisième épisode encore plus cartoonesque, funky, queer, parodique et psychédélique que les deux précédents. Une seule chose fait défaut à cette virée trépidante sur le grand huit d’une animation au poil et poilante : un scénario. Ne serait-ce que pour structurer cette succession un rien trop systématique de séquences ébouriffantes
Les aventures d'Alex le Lion et de ses camarades ressemblent à un cartoon sous stéroïde de 90 minutes, même si le scénario de Noah Baumbach renferme quelques jolies trouvailles.
Le voyage est prétexte à une débauche d'effets en relief et à une leçon de solidarité entre animaux libres et captifs
Une suite au script paresseux, dont le seul intérêt réside dans une pluie d’artifices 3D de toute beauté.
"Madagascar 3" décline ce que l'on aime le moins dans la formule DreamWorks.