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Mettre face à face des personnages qui n'ont rien en commun est l'un des ressorts favoris du cinéma. Réunir deux acteurs de génie reste par ailleurs un gage de réussite. Le film alterne les scènes fortes faites de silence et d'hostilité réciproque et les moments plus attendus aux dialogues plus explicatifs. Bancal mais courageux, ce premier long traite de faits de société peu spectaculaires mais essentiels.
Toutes les critiques de La Petite chambre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Porté par une interprétation de premier ordre, ce premier film intimiste bouleverse le spectateur par petites touches impressionnistes, tout en le faisant réfléchir sur son rapport avec la mort. Tout simplement beau
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Une histoire simple pour un grand premier filme aux situations intenses et aux dialogues justes.
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De part son thème, La Petite Chambre, aurait pu être un film triste et macabre. Porté par le jeu profond et nuancé de Michel Bouquet, il s'en dégage une lumière, une énergie et un espoir qui font que l'on ressort du film heureux et ému.
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A partir d'un sujet de société, Stéphane Chuat et Véronique Reymond ont élaboré un scénario étayé de petits faits vrais (...) Mais l'adjonction d'un second scénario, qui se greffe au précèdent (...) alourdit sensiblement le fil. D'autant que la mise en scène n'est pas exempt de maladresse, notamment dans dans la construction de certaines séquences. Il n'en reste pas moins que ce film a été plébiscité par le public helvétique et que, à ce titre il représentera la Suisse aux Oscars
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Si le scénario affiche d'emblée ses intentions, il oscille entre l'anecdotique et le signifiant.
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Comment s'habituer au deuil, comment s'habituer au crépuscule d'une existence, comment reconquérir son identité quand on a été séparé d'un être considéré comme sa moitié ? Comédiennes de formation, les réalisatrices travaillent en duo. Elles ont écrit et co-réalisé ce premier long métrage qui illustre ces thèmes, sans pathos, avec deux acteurs remarquables : Michel Bouquet et Florence Loiret Caille.
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Grand prix au Festival d'Annecy en 2009, Les Gens bien souffre ici et là de choix de mise en scène gamins (une fleur en premier plan, zoom sur une vitrine reflétant une voiture), mais bénéficie de comédiens épatants, au premier rang desquels une inconnue en France : Monica Guerritore.
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La Petite Chambre, se présente comme un film sérieux qui aborde deux thèmes graves : la situation du quatrième âge et le traumatisme lié à la mort d'un bébé à sa naissance. Chacun de ces thèmes aurait pu faire l'objet d'un film en soi. Ils sont ici réunis de force par un scénario beaucoup trop volontariste qui se plaît à rapprocher les extrêmes de manière artificielle.
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Edmond (Michel Bouquet), vieux grincheux plus très autonome, tient à son indépendance : il refuse, comme son fils l’y pousse, d’aller en maison de retraite. Rose (Florence Loiret-Caille), infirmière à domicile, a traversé un de ces drames dont on ne se relève pas. La suite, on la devine. Ces deux-là vont se croiser (ils ont la même raideur brutale), s’apprivoiser et s’épauler. Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, deux nouvelles venues, réussissent à distiller une véritable émotion en jouant avec subtilité leur petite musique (de chambre). On ne se ridiculisera pas en vantant les mérites de Michel Bouquet (génie absolu) mais on dira tout le bien qu’on pense depuis longtemps de Florence Loiret-Caille, qui, loin d’être écrasée par son partenaire, impose son personnage fracassé avec une sobriété exemplaire.