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On aime la magnifique Laura Morante, la plus francophone des actrices transalpines avec Monica Bellucci. On aime moins que, pour son premier film, elle s’empare d’un sujet de pièce de boulevard : une femme « androphobe » copine amoureusement avec un homme qu’elle croit gay – à tort. Mise en scène atone, scénario laborieux (comment entretenir le malentendu le plus longtemps possible), direction artistique limitée (trois décors, neige trop artificielle)... Le duo qu’elle forme avec Pascal Elbé provoque néanmoins un ou deux moments d’émotion.
Toutes les critiques de La Cerise sur le gâteau
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec ses personnages encombrés par eux-mêmes, ses bonnes idées scénaristiques et ses amusants aphorismes lacaniens, La cerise sur le gâteau entraîne dans son humour inquiet et sa douce amertume. Au final, malgré un début poussif, une comédie singulière et intelligente qui bénéficie de la conviction de ses excellents acteurs : Isabelle Carré, Pascal Elbé et... Laura Morante. À découvrir.
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Laura Morante tricote une comédie ambitieuse qui flirte joyeusement avec les théories psychanalytiques. Le scénario pétille de trouvailles. La mise en scène, inégale, patine un peu. Mais le couple Morante-Elbé fait mouche. L’essai mérite d’être transformé.
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Un quiproquo amoureux assez classique mais efficace, traité avec légèreté et fantaisie.
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En tirant un peu trop sur le malentendu, le scénario provoque des longueurs. Mais le charme père grâce au couple attachant, que Laura Morante forme avec Pascal Elbé et l'humour s'installe avec Patrice Thibaud et Isabelle Carré.
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Ce premier film un peu maladroit de Laura Morante balbutie autour de cette seule idée et le personnage d’Amanda qui tergiverse à l’infini, a parfois une jolie tête à claques. Mais la cinéaste offre aussi quelques scènes romanesques. Et puis il y a Isabelle Carré, toujours bien, et Pascal Elbé, toujours séduisant. Les deux impeccables.
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Laura Morante passe derrière la caméra avec ce film dont elle tient le premier rôle (...) Mais le charme n'opère pas. La faute à son incapacité à créer de l'empathie avec ce personnage dont les atermoiements finissent par lasser et à un scénario maladroit.
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Il manque au film de Laura Morante tout ce dont sont richement dotées les grandes réussites du genre : génie corporel et de la diction des comédiens, rythmique, vitesse et vista d'une mise en scène au service des situations et des effets comiques – accélérations, rebondissements, virages.
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Une comédie romantique ratée qui joue trop sur les quiproquos et les facilités de scénario.
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Soit la rencontre d'une femme légèrement androphobe et d'un homme dont elle tombe amoureuse sans se l'avouer car elle le croit, à tort, homosexuel, prétexte à l'enchaînement de séquences rivalisant d'ennui, dont la crédibilité est la dernière des caractéristiques, et dont l'objectif demeure étranger au spectateur.